Le Cancer de l'abstention

Fuck entre chien



Le chiot ( Sonny ) de mon "voisin" me dit que c'est une citation idéfixienne :
La persévérance et la ténacité sont les deux mamelles de l'obstination conduisant à l'entêtement


Tout comme celui de la précarité, l'abstention se caractérise par une monté assez inquiétante et ce depuis plusieurs années, il prends son origine depuis différents horizons et de tout milieux sociaux, le contexte actuel est malgré tout bien différent de ce que nous avons vécu auparavant – les enjeux aussi - cette particularité de notre temps impose et mérite réflexion sur l'influence des abstentionnistes et il sera toujours intéressant de voir le niveau du taux de fréquentations des élections qui se profilent devant nous.

La raison de cette réflexion est la rupture ( et ces conséquences ) que produisent les crises financières et économique de 2008 - toujours en vigueur - mais aussi du mauvais développement des projets économiques au sein des partis politiques de ces dernières années – notamment depuis 2002 – mais la France ne peut d'ailleurs pas endosser seule le fond du problème puisque l'un des moteurs de l'Europe c'est aussi l'Allemagne et d'autres pays, cette mauvaise ( pas forcément ) conjoncture révèle des failles dans la structure même de la zone euro et du fonctionnement actuel de l'Europe, engluée dans divers projets pour tenter de « sauver », tout du moins pendant les périodes d'électorales, le fonctionnement de son système aux travers du pacte budgétaire européen, dans lequel on trouve le mécanisme Européen de stabilité ( MES ) et les différents plans de rigueur tout ceci sur un fond contesté et sans doute contestable d'austérité, la culture de la politique de croissance, si nécessaire, tente malgré tout, de sortir de l'ombre, certains économiste comme Paul Krugman nous donne quelques solutions pour accompagner le chemin du retour de la croissance, dans ce contexte assez morose le parti des abstentionnistes traditionnellement majoritaire, pourrait de part son ampleur être d'une mauvaise influence dans le jeux électoral. 

Ce n'est pas un phénomène Français car dans bon nombres de pays, notamment Européen, on retrouve des taux d'abstention fortement élevé, bons nombres de citoyens se désengagent progressivement de l'intérêt des enjeux politiques et que ceci soit un tord ou une raison, c'est un fait, malgré l'augmentation constante des problèmes sociaux s'accumulant au fil des années et s'amplifiant durant notre période 2008 – 2012 la France n'a pas bénéficié d'une monté du niveau de syndicalisme dans les entreprises et c'est un constat assez marquant lui aussi, notamment dans une période ou l'on pointe régulièrement les problèmes de fragmentation du travail que ce soit dans les sociétés comme pour les entreprises ou les micro entreprises, la monté du chômage, de la précarité, des inégalités entre les plus aisés, la classe moyenne et les pauvres, n'incitent pas non plus la majorité d'entre eux à entreprendre des actions de solidarité sociale, pour la plupart notamment dans les milieux urbains ils sont visiblement plus attirés par le phénomène des réseaux sociaux ( Facebook, Twitter ) sans pour autant d'ailleurs donner naissance à de réel motivation de combat social, il semble que le monde virtuel rend moins efficace l'engagement sur le terrain, de cet anesthésie néanmoins et en parallèle on peut assister à l'émergence très éphémère de quelques groupes comme les indignés, les altermondialistes, voir dans un autre registre les Anonymous, mais globalement ces groupes ne sont pas suivi ou très peu par la majorité des citoyens qui s'écartent comme le monde économique de l'intérêt primordiale du social.

 
Les réformes nécessaires de la société, entreprises ou absentes, font pourtant l'objet de plusieurs attentions depuis plusieurs années, elles ne favorisent pas non plus - car soit pas assez comprise ou mal vécu voir pour certaines justement rejetées - un rapprochement entre les citoyens, l'économique et le monde politique, la fragmentation produite et observée depuis plusieurs années touche donc également les intérêts des uns par rapport aux autres, et c'est surtout chez les premiers que l'ont devraient en toute logique observer une recrudescence d'intérêt pour les enjeux économiques et politiques, donc social, néanmoins en apparence il n'en est rien, pire le laxisme et son anesthésie donne un fabuleux crédit à la monté de l'Oligarchie qui du même coup dans un contexte de tension sociale donne à son tour naissance à une monté des lois répressives comme la Loopsi, La Hadopi, L'acta etc....la monté de régime autoritaire trouve souvent son chemin dans de telle situation et les exemples de ces dernières années nous montrent bien qu'il est relativement aisé pour une idéologie malsaine de profiter de cette brèche, une occasion ou la tentation de domination d'une classe sur la
citoyenneté est prédominante – citoyens est c'est bien un paradoxe se désintéressant du modèle social et politique dans lesquels ils vivent – pour autant on peut aussi trouver de nombreux arguments sur ce désintéressement, mais ce dernier serait une erreur dans une période aux enjeux politiques, économiques et environnementaux majeure, sans pour autant baigner dans le catastrophisme ( si cher à quelques-uns - le discours révolutionnaire accompagne souvent celui du totalitarisme ) mais l'humeur du présent pourrait permettre d'ouvrir les yeux de certains citoyens, notamment pour ceux ayant loupés le train des transformations de notre société depuis 2002.

La période dans laquelle nous évoluons est de loin bien éloignée de ce que nous avons vécu en 2007, les enjeux ne sont plus les mêmes, le contexte économique et social non plus, la mauvaise mutation de notre société produite en partie par les ruptures des crises a rompu les équilibres déjà fragile de notre société, politiquement on a assisté ( logiquement ) ces dernières années à la monté de l'extrême droite, mise régulièrement en avant, le syndrome de l'anastomose droitière et ces dérives ont touchés aussi bien une parti de la majorité actuelle qu'une parti de la gauche, son influence a également pesée sur la mutation de diverses couches structurelles de notre société, c'est un fait de plus en plus mise en avant, également.

Dans le même temps l'écologie politique formule le souhait d'être une bonne alternative aux déclins politiques que nous vivons, la jeune naissance de son regroupement et ces idées autant visionnaire, pragmatique qu'utopiste font quand de telle période EELV aurait dû nettement mieux trouver sa place dans le cœur de la campagne électorale Française, mais également chez les citoyens les plus sensibles aux mondes écologiques et / ou ceux en situation de précarité, et bien que l'écologie soit Apolitique par principe, sa présence reste importante puisqu'elle participe à l'évolution de notre société, mais malgré les enjeux climatiques, les difficultés économiques et financières, les politiques semblent tout comme de nombreux citoyens mettre de côté ce paramètre qui il est vrai ne touche pas directement le porte monnaie quotidiennement – dans l'immédiat – d'une bonne partie de la société, la candidature même EELV est un facteur et vecteur de critique ou l'on retrouve essentiellement un fond et un sens tourné vers la forme et les bassesses soit de l'apparence ou bien en mettant l'accent sur le sien et j'en passe, ceci tentant d'occulter les vraies raisons de ce masquage, le fond du programme politique, de ce dernier, on n'a pu d'ailleurs voir que certains partis, comme le front de gauche, a inspiré fortement les divers programmes de direction de l'écologie politique, ce qui en soit est déjà une bonne nouvelle, mais comme chacun le sait, les programmes n'engagent que ceux qui y croient, malgré tout c'est une bonne base de travail pour le développement de l'écologie.

Jeux de rôle Oligarchique 

L'absence de son importance dans la campagne comme dans la « vraie vie » est remplacé par de vulgaire provocation ( les dernières en dates ) - d'une pauvreté dans l'intérêt - faisant preuve d'une grande redondance et si l'écologie est mise de côté c'est avant tout un échec collectif et un manque total d'intérêt pour le futur de l'avenir, ceci en dit long sur l'orientation et le désire d'une bonne partie de cette classe, comme pour une partie des médias et de certains citoyens, bien sur les priorités écologiques sont assez éloignés, chez nous les crises économiques et financières ont permis – par la volonté générale – d'accentuer la place de l'argent dans notre quotidien, son pouvoir centralisateur est évidemment et forcément d'importance et la libéralisation des marchés des paris en ligne promulgué par la loi n° 2010-476 a davantage amplifié son phénomène, le marché de la publicité ayant elle aussi un rôle prépondérant dans l'accompagnement de se mouvement, il est vrai que les jeux d'argents peuvent permettre de faire monter le désire d'une espérance tout en laissant de côté ( momentanément ) la réalité du quotidien, ceci dit il n'y a rien de bien dramatique dans ce développement il met seulement en évidence le rôle d'une structure Oligarchique et de part son existence le rôle de sa volonté. 

Sans syndrome mais avec conscience 

Personnellement et même si je peux trouver de réel motivation à rester chez moi, il serait irresponsable dans ma conscience d'être la complicité de la mise en place d'un régime autoritaire dans ce pays, le vote reste malgré tout un outil démocratique et bien que l'on puisse douter du développement de la mise en travaux de tel ou tel programmes et autres engagements, car d'autres mondes dictent leurs lois, les alternatives existent et méritent d'être soulignées, certains d'ailleurs seraient tentés de penser que certains « citoyens » ont le syndrome de Stockholm et que même si le vote n'est pas réciproque, la motivation du vote dépasse et de loin la conscience de leurs inconsciences.

Bien que l'outil de l'abstention soit aussi un développement démocratique et qu'il reste une forme d'expression, je pense qu'il est nécessaire de faire la distinction entre ceux qui ne s'inscrivent pas et ceux qui votent blanc, cette différence est assez fondamentale car elle implique une plus nette volonté chez les second que chez les premiers, d'ailleurs la mise en place du vote blanc au second tour des d’élections, changerait la donne et ferait sûrement réfléchir le monde politique.

Je ne fais pas ( plus ) parti de ceux qui boycotte ou qui en appelle à le le faire, car j'ai bien à l'esprit des changements opérés ces dernières années et j'ai surtout le souci de changer cette mauvaise orientation car elle met notamment en danger les équilibres démocratiques, la monté de l'intégrisme sécuritaire et des dérives droitières ne sont plus dans le registre du développement démocratique – l'intégrisme ( et les intégristes ) cela ne se raisonne pas ça ce combat – malgré la présence du syndrome de l'anastomose droitière la gauche Française c'est réveillée et c'est imposée avec la prise du Sénat, et le front de Gauche est depuis plusieurs mois sur un bon développement dépassant même l'extrême droite, les graphismes des sondages ( toujours intéressant de savoir qui sont ces instituts ) nous montrent dans l'immédiat une sensible et progressive monté de ce front grappillant chez EELV du PS voir pourquoi pas de chez Bayrou, ceci est déjà un signe que la gauche Française n'a pas totalement disparu ( au grand désarroi des intégristes de droite ) , il reste néanmoins à vérifier cela dans les semaines et mois à venir....... EELV qui était bien parti se retrouve tout du moins en apparence dans le peloton de queue et quelque soit la finalité des sondages, il reste primordiale aux gauches de se rassembler non pas derrière l'unité ( discours pro ) mais bien derrière l'alternative démocratique et sociétale, les diverses influences du front de gauche ou de EELV - qui pour certaines sont quasiment similaires mais surtout se complètent - doivent servir au PS pour équilibrer la nécessaire avancé d'un impératif dispositif de convergence pouvant donner naissance au rôle déterminant d'un consensus de Gauche.

King Money

L'argent Roi, la loi du marché font qu'il est souvent difficile d'entreprendre de bonnes réformes, le déclin du modèle de l'occident, une Europe structurellement plus financière que réellement sociale font aussi que la lenteur des bonnes intentions de quelques uns soit remplacé par la rapidité de la lourdeur d'une majorité, j'entends par-là, que les problèmes que nous traversons pourraient être facilement évités ou tout du moins largement mieux amorties, la Grèce et ces citoyens sont malheureusement des exemples résumant parfaitement le fonctionnement d'une Europe à revoir, mais aussi la responsabilité d'un pays et de ces dirigeants mettant en danger par leurs folies et leurs fonctionnements la vie de nombreux citoyens grecs , l'effacement de la dette est certes une encourageante et salutaire décision, toujours est-il que c'est surtout et uniquement dans un modèle sain de croissance ( donc d'Emploi ) et d'un retour au maintien social ( Logement et Santé ) que l'on peut juger d'une réel intention d'aller de l'avant, car la « vraie vie » ne supporte pas de se faire dissimuler par une vie virtuelle ou l'art de la communication vrai l'emporte souvent sur la sincérité d'une démarche. 

Dans ces conditions comment inciter les citoyens à s'engager avec de tel niveau de problèmes ?, en étant au chômage et dans une grande précarité ou dans diverses difficultés comment pourraient ont faire confiance à des gens qui ne ce souci guère que de leur porte monnaie ?, comment inciter le moteur des classes moyennes à davantage s'investir dans la société alors que la plupart des cadres sont eux-mêmes en grande difficultés, de nombreux intellectuels pointent et mettent en avant l'inutilité de la politique et du vote électoral, et au regard de ces dernières années il paraît d'une grande évidence que l'on ne peut leurs donner tord, depuis 2007 ce pays est devenu un cirque, et je le dis avec un mélange de peine et de colère, tant ces conséquences sur les citoyens sont nombreux et dommageables, pour autant et comme je le dis plus haut je reste convaincu qu'il serait irresponsable de ne pas voter dans les différentes échéances électorales à venir et ce quelle que soit les origines de son rejet, je m'adresse essentiellement et avant tout aux hommes et femmes démocratiques, de gauche, évidemment, mais de droite aussi, notre présent et ce quelque soit les vicissitudes des temps nous imposent de faire des choix. 

La France ce beau pays, traverse les crises tout comme le reste des pays du G20, l'orientation donnée depuis 2007 fut et reste un cuisant échec sur la rupture tant désiré, pire l'accumulation et l'incapacité d'endiguer la monté du chômage, de la précarité, du niveau d'endettement ( en 2012 le taux est de 89 % du PIB -  fin juin 2007 la dette était de 1 221 milliards et devrait atteindre 1 770 en juin 2012) ne permettent pas de tourner la page des problèmes sociaux, les réformes si désirées ne vont pas dans le bon sens et la complexité du sujet ce mêle au rendez-vous des élections, ce qui ne facilité aucune démarche des réformes structurelles, mais durant cette période il y a néanmoins de nombreux signes qui nous indiquent la voie de la volonté affichée, le premier concernés et touchant la majorité d'entre nous est le monde travail.

La France et le monde du travail 


les statistiques du  « pauvre » en France en 2009  :

* 11,2 millions de personnes rentrant dans la case « pauvre » en 2009

* 8,2 millions de personnes vivaient avec moins de 954 €/mois, soit 13,5% de la population

* 2 millions de personnes vivaient en 2009 avec moins de 640 euros par mois, soit 3,3% de la population

* En 2009, 6,7 % de la population en emploi est pauvre


on ne connaîtra qu'en 2014 le taux de pauvreté de 2012 celui de 2010 c'est en Aout 2012 


Loi Warsmann dans la vraie vie


Mais avant d'attendre les chiffres de 2010, il est important de se préoccuper des volontés de changement ( dans le mauvais sens du terme ) que le présent nous propose et il nous donne l'occasion de se pencher sur la dernière loi de modification sur le travail, la loi Warsmann est tout du moins dans sa « volonté » destiné à la simplification du droit et allègement des démarches administratives dite loi Warsmann sur la simplification du droit des entreprises

Cette loi n'est qu'une mutation d'une loi apparu en été 2008 et qui permet de moduler la répartition du temps de travail - sans en changer le volume - par accord d'entreprise, mais nécessite l'accord individuel de chaque salarié, dans cette loi il est dans un premier temps tout à fait important de souligner l'effort effectué pour tenter de pérenniser et ainsi développer avec plus de facilité le monde de l'entreprise, ceci permettant à son tour de garantir les exigences des 15 % de retour sur investissement que font régulièrement le monde de l'actionnariat.

Ceci se fait au détriment des salariés qui au travers de l'article 40 de cette loi impose et prévoit «la mise en place d'une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l'année prévue par un accord collectif ne constitue pas une modification du contrat de travail» 

Article 40 ( original )

Modulation du nombre d'heures travaillées sur courte période sans requalification du contrat de travail : la mise en place d'une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l'année prévue par un accord collectif ne constitue pas une modification du contrat de travail


En clair il faut comprendre que ceci n'est qu'un chantage à l'emploi contre des nouveaux horaires et/ou baisse de salaire, sinon c'est le licenciement sans recours»

J'ai d'ailleurs notés quelques autres articles qui définissent et caractérises le fond de cette loi

Article 41 : ( original )

dispositif permettant, dans le cas des licenciements pour inaptitude physique d'origine non professionnelle, une rupture du contrat de travail dès la notification du licenciement. Maintien des règles actuellement en vigueur pour le calcul de l'indemnité de licenciement, en dépit de la non-exécution du préavis (Disposition introduite à l'initiative du Rapporteur)

Article 91
Simplification des procédures d'autorisation administratives relatives à la thérapie cellulaire

Article 77
Simplification du régime des agences de presse

Article 12
Extension et assouplissement de la possibilité d'attribuer des actions gratuites aux salariés et mandataires sociaux dans les PME non cotées


La contraction du marché du travail dans une époque tourmentée par la création de ces crises économiques et financières impose de prendre des dispositions permettant de garantir un marché du travail compétitif pour les entreprises tout en respectant le droit des salariés évoluant dans le monde du travail, c'est un principe de fonctionnement que l'on retrouve dans des pays démocratiques.

La remise en cause du temps de travail et la rémunération sans l'accord du salarié est une invitation faite pour les entreprises leurs garantissant davantage de « souplesse » dû aux éventuelles aléas économiques, cette « flexibilité » n'est qu'une duperie pour tenter de sauvegarder la sauvagerie de l'exigence des actionnaires permettant ainsi de maintenir le niveau des 15 % de retour sur investissement, comme évoqué ci-dessus cette orientation n'est qu'une mutation d'une loi de 2008 qui prévoit « la mise en place d'une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l'année prévue par un accord collectif » néanmoins cela nécessite l'accord du salarié, l'instauration d'un tel article dans cette loi indique la marche à suivre pour les salariés des entreprises en France, son application est d'une part une machine à promouvoir le licenciement légal sans recours et de l'autre il permet de mettre en évidence le rôle prédominant du chantage à l'emploi et de ces conséquences – une forme raffiné d'esclavagisme -

Le chantage à l'emploi ( sert ton patron et ferme là )

Le travailler plus pour gagner moins ( avec le bienvenu de la France dans l'empire du milieu ) est un slogan tout trouvé pour définir l'humeur du présent nous préparant à « un certain avenir » la clarté qui en découle nous montre la nouvelle ère du travailleur salarié en France, le futur salarié ( si on peut encore le nommer Salarié ) Français devra se plier aux exigences des lois du marché ( du certaine manière c'est d'ailleurs plus ou moins le cas ) , de son entreprise qui devra ( en cas d'aléa économique ) et pourra mettre en œuvre une flexibilité légalement sans contestation possible du salarié ( avec le côté tu marches ou tu crèves en prime ) puisque les modifications sont imposées par un accord entreprise, qui prévoit une « négociation » pour une baisse des rémunérations et de la variation de la durée du travail, le refus est équivalant au licenciement mais pas pour raison économique, ce qui exclu les aides aux reclassements, en d'autre terme voici un autre et parfait exemple qui tente d'imposer une vision idéologie avec un mix entre l'Oligarchie et le régime autoritaire ( voir totalitaire ) le chantage à l'emploi c'est ce qui attends et pends au nez du peuple Français ( Smile ).

Je peux même pousser plus loin l'analyse et avancer que les patrons les plus pervers et tordus pourront argumenter dans le sens de la garantie et du maintien de l'emploi, c'est sans compter que c'est un fabuleux moyen de pression sur le salarié ( et du citoyen ) que l'on peut à souhait presser discriminer, harceler, etc...
parcequ'il n'est pas dans le moule de l'entreprise ou pour d'autres raisons idéologiques, politiques, religieuses, etc......

la recrudescence des taux de suicides dans le monde de l'entreprise de ces dernières années sont des signes n'ont pas dû essentiellement aux crises et des ruptures qu'elles peuvent créer, mais bien à la fragmentation du monde du travail et des dégénérescences quelles produisent, celles-ci sont facilitées par les développements de plusieurs facteurs qui impactent le fonctionnement sain de l'écosystème du salarié, son évolution étant conditionné par le biais du monde économique, le développement et le maintien du social se trouve altéré et freiné par l'absence d'un fort taux de participation aux syndicalismes, qui de part son influence, contribue à maintenir l'impératif équilibre entre l'entreprise et les salariés, la faiblesse des salariés induise des comportements autoritaires des chefs d'entreprises rompu aux lois du marchés de l'économie et surtout de la finance l'accomplissement de ce cercle ne peut être abouti que lorsque la loi impose aux salariés de se plier à son fonctionnement, c'est ce que propose la loi Warsmann. ni plus ni moins.

The New Deal is back

Il nous fait tranquillement sa réapparition tel un sphinx renaissant de ces cendres, le New Deal fait son retour sur la scène, ce qui est déjà un signe soit d'encouragement pour les uns soit le signe que l'impact des crises économiques et financières est bien plus profond que les tentatives de sauvetages des apparences, le New Deal est traditionnellement une politique d'intervention étatique en vu du développement économiques par des mesures pouvant servir à promouvoir divers investissements permettant ainsi de redonner confiance dans les institutions bancaires, ces interventions impose néanmoins la maîtrise des différents aspect de l'économie et des instruments d'impositions et de taxations, le terme New Deal signifiant « nouvelle donne » cela nous renvoie à son origine de sa mise en place, entre 1933 et 1938 pour endiguer les effets délétère de la grande récession de 1929 suite au Krash boursier, Paul Krugman, prix Nobel d'économie en 2008 nous rappel à juste titre que notre société de 2010 ressemble à celle de 1929 ( qui aujourd'hui pourrait en douter tant les similitudes sont nombreuses ) et bien que ces deux situations n'est pas pour conséquences les mêmes résultats, ces similitudes nous ramènent dans cet épisode merdique de l'histoire du monde, le New Deal des années 30 n'a d'ailleurs absolument pas empêcher la mise en place de 39-45, car lors des grands changements imputés et impulsés par les ruptures des crises, de la fragmentation de la société issue de cette période ( pré et post effet ), de la dégénérescence produite par le développement de ces créations, il arrive malheureusement ( mais assez logiquement ) que la production de ces déchets s'accumule au fil du temps donnant à son tour une odeur nauséabonde des ordures composant le terreau d'une direction idéologique ou règne l'axe du mal, le « malin » y trouve là, la nourriture nécessaire pour percer et imposer sa « vision » et sa folie, ceci nous conduit à l'histoire du parti NSDAP, du DAP, d'adolf hitler, du fascisme devenu une norme dans certains pays de l'époque ou lattant pour d'autres, de l'anesthésie et de l'aveuglement d'une partie des peuples servent la cause du maître, du virus fascisme celui-ci donne naissance à cause des phénomènes de mutation à celui du nazisme, tous développant les couleurs des vertus et des vices conduisant les dérives de cette idéologie malsaine vers les conflits des fronts armées de la seconde guerre mondiale. 

Le New Deal des années 1930 ne fut pas suffisant pour freiner et mettre un terme à la préméditation de la monté des régimes autoritaires et totalitaires de l'époque, certes la réussite économique fut constatés pour quelques-uns, mais le mal rodant comme un cerf en rute cherchant à copuler il y trouve de nombreux fans car son discours d'une nation forte et libre séduit les plus naïf et les plus ignorant alors que quelques-uns issue d'un monde influant de l'époque répand et prêche la bonne parole de cette idéologie masquant et dissimulant le rôle minime de son réel développement, les conjonctures générales, la complicité et la lâcheté des oppositions de l'époque combiné à la route de la servitude d'une partie des peuples conduisent les nations, un pays, un continent dans la spirale infernale de la guerre.

Partant de ce principe et de ce constat qui demeure des constantes dans le développement et la naissance de tout régime dictatorial quel qu'il soit, il n'est pas inopportun de s'interroger sur la nécessité et du rôle que joue et jouera notre New Deal de notre époque – en 2012 - comment d'ailleurs entrevoir une quelconque espérance d'un New Deal sérieux et pragmatique alors que l'on met en place des lois d'une vision idéologique mêlant conjointement l'oligarchie et l'autoritarisme, comment peut on avec lucidité entrevoir une nouvelle société saine alors que le côté anesthésie générale est de rigueur, de Gaulle disait des Français qu'ils sont des veaux, sont-ils devenus des Hyènes avec un cul de mouton - un cul de mouton pour brouter le cul des lapins crétins - mais c'est bien à ces lapins que l'on doit la naissance de ces crétins caniches, le milichionisme est ainsi né.

On peut donc produire autant de New Deal que nécessaire, ceci ne remet pas en cause la volonté affichée de détruire l'action du citoyen évoluant dans son milieu, que ce soit au travail, dans l'espace virtuel ( internet notamment ), le développement du fichage généralisé, l'instauration de la surveillance Zélée par la vidéosurveillance généralisée, la mise en place des lois et de ces dérives avec les lois Hadopi, dans un plus large panel de sujet avec la Loopsi, encore plus loin avec l'Acta, cette idéologie impose des directions de contraintes et de mises aux placards des libertés individuelles et collectives, le fascisme, le régime autoritaire, le totalitarisme ne sont que des fonctionnement d'auto-destructions – que des formules pour inhiber l'humanité des citoyens démocrates - la volonté « d'encadrement » n'est qu'une forme pour soumettre le citoyen à accepter la fatalité de son existence ceci permettant de mettre un terme à des années de développement social.

Le suppositoire des crises

Le suppositoire des crises économiques et financières sont de fabuleuses opportunités pour les idéologies Oligarchiques car elles permettent d'accompagner la mise en place d'autres régimes politiques, elles permettent de transformer une société dite « démocratique et civilisée » vers un autre type que l'on retrouve notamment dans le pays du milieu, le détricotage et le rognage des acquis sociaux ou les avancés sociales sont ainsi remise en cause – au nom de la nécessité des plans d'austérités – car les crises touchent en profondeur notre société et notamment l'Europe, ces crises qui il faut le rappeler et le souligner, ne sont dû essentiellement qu'à cause du pouvoir de la finance et des lois du marché sur l'ensemble de la société capitaliste et des pouvoirs politiques.

Le cancer de l'abstention est aussi une nourriture pour les régimes autres que ceux évoluant dans une logique démocratique, les déceptions, les rejets et les indifférences, voir même pour certains par choix idéologiques ou philosophiques sont les composantes que l'ont retrouvent fréquemment chez les abstentionnistes mais ces derniers ne sont-ils pas aussi responsables de leur non action, notamment et surtout pendant des périodes qui nécessite l'implication profonde de chaque citoyen, ceux-là ne devrons pas venir râler comme un bon gaulois, ils pourront néanmoins acheter des actions Kleenex et se moucher sur leur anesthésie. Dans le déroulement de notre présent le cancer de l'abstention est donc pour ma part une faute et une erreur citoyenne car les failles et les brèches de notre civilisation laissent la place à d'autres visions idéologiques permettant le développement et l'accomplissement des faisceaux lumineux des virus de la Dark Society.




Vert de Gauche

Toujours