Le Grand Marché Transatlantique aux pays des néolibéralismes



TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership ) pour les uns TAFTA (transatlantic Free Trade Agreement) pour les autres, il symbolise la nouvelle ère des accords de libre-échange entre les États-Unis et l’Europe ayant pour volonté un traité commercial débouchant sur une zone de libre-échange de 46% du PIB mondial, ceci en vue de développer des accords appliquant des échanges commerciaux de deux milliards d’euros par jour, un projet impactant directement l’évolution de la vie de près de 800 millions de personnes, le fond de cette directive implique une vision néolibérale permettant de tenter d’harmoniser, d’unifier, d’annexer les différentes règles et normes occidentales avec à la clef une colonisation de la cause idéologique du néolibéralisme sur l’ensemble des pays acteurs participants à cette union, le Grand Marché Transatlantique remettra en cause à moyen et long terme les composants et les acquis évoluant au sein de cette société; des droits de la propriété à celui de l’économie de marché, aux domaines du monde du travail, du salarié, de la culture, de l’environnement, de l’agriculture, du social, de la citoyenneté...un «nouveau» paradigme sociétal en mouvement gestatif, une nouvelle gouvernance dans un nouvel ordre mondial. 


Le néolibéralisme européen

Le premier accord de partenariat transatlantique États-Unis/UE remonte maintenant à 1990 époque qui rappelle la chute programmée du mur de Berlin et non loin de la guerre du golfe... et de la création en 1992 du Transatlantic Policy Network....ainsi la géostratégie et la chronologie du calendrier Grand Marché Transatlantique prenaient déjà forme aux travers des évolutions suivantes :  le nouvel  agenda  transatlantique  de 1995, la création la même année du TABD ( Trans-Atlantic Business Dialogue ) ou TABC ( Trans-Atlantic Business Council ) réunissant la direction de la Commission européenne et du ministère du commerce américain, un rassemblement de gros entrepreneurs destinés à dialoguer entre l’administration de Washington et les commissaires de Bruxelles, ceci permettant aux multinationales de coordonner leurs intérêts et rompre les politiques d’intérêt général des deux côtés de l’atlantique, d’exécuter des opérations de « Convergence régulatoire » afin que les règles commerciales soient à leurs avantages, puis en vient 1998 le partenariat économique transatlantique, une stratégie pour renforcer le  partenariat transatlantique de 2003, et enfin le CET ( Transatlantic Economic Council, TEC - adopté  la résolution  P6_TA(2008)0192 d’avril 2007 avec la création d’un conseil économique transatlantique lors d’un somment pour renforcer l’intégration économique dans ce qui est nommé le TradeG-2 soit le G2 inspiré par la fondation Bertelsmann ( La Fondation Bertelsmann au service d’un marché transatlantique et d’une gouvernance mondiale  )  qui est aussi membre du Transatlantic Policy Network cependant les accords commerciaux de ces dernières années ne font que confirmer une tendance qui ce dessine depuis le XIXeme siècle...

mais avant de développer le GMT il faut, ici, se projeter dans l’Europe du XXeme siècle et 1957 pour voir que le traité de Rome sous couvert des six membres fondateurs obéit à l’idéologie néolibérale avec la volonté d’une harmonisation économique et commercial ou le social est indexé en fonction du marché ( le début de la marchandisation ) comme le stipule l’article 117 du traité « du fonctionnement harmonieux du marché» ainsi la construction européenne est conçue sur un socle d’orientation commerciale et économique ou le capitalisme ( l’économie de marché ) en est le moteur, la base de son fonctionnement était déjà construit sur une possible et conjointe association occidentalisé et les différentes évolutions au sein de l’union européenne ont permis de développer des traités ( notamment Maastricht et Lisbonne ) préparant et accompagnant le traité transatlantique, ainsi l’absence d’une franche politique sociale, fiscale et environnementale peut aussi s’expliquer - pourquoi pas -  par la volonté d’uniformiser les États-Unis avec l’Europe, pourquoi ainsi développer une Europe plus fédérale puisque la matrice des projets se destinent à effectuer l’accouchement de frère jumeau commercial et financier, au terme d’une société plus américanisé qu’européenne, néanmoins les difficultés d’intégrations européennes ( nourrissant et renforçant les populismes et les extrêmes droites ) des divers pays s’ajoutent depuis son origine, mais elles produisent aussi des déséquilibres au sein même des pays fondateurs dues à des politiques et des critères qui étouffent et démantèlent progressivement le social et les acquis sociaux ( destructuration de l’état-providence ) en parallèle l’abrogation des mécanismes américains de 1933 ( Glass-Steagall Act ) en 1999, dus aux lobby financier et du fonctionnement américain de cette époque ( Alan Greenspan de la réserve fédérale, Larry Summers, son principal conseiller économique et Robert Rubin, secrétaire au trésor, ex-directeur de Goldman Sachs ) à permis de rompre un certain équilibre destiné à séparer les banques de dépôts à celles d’investissements, ceci précipitant davantage, comme dans les années 1920, à une folie débouchant depuis les années 2000 et la bulle internet à une crise des subprimes de 2007 puis à la crise financière et bancaire de 2008, touchant une bonne partie du monde, notamment européen, certes certains mécanismes ont depuis permis d’effectuer une certaine régulation mais une crise comme celle de 2008 ne remet nullement en cause l’idéologie et le fonctionnement même du néolibéralisme, de l’économie de marché et de la volonté commerciale, car sous couvert d’un contexte de récession et de morosité économique les différentes cures d’austérités ou de réformes «light» dans certains pays européens conditionnent un renforcement purement financier, bancaire et commercial, tout en parvenant à réduire les acquis sociaux et en ayant la volonté d’assouplir ( flexibilité du travail ) les lois du travail, certes ceci est dû en partie à l’immobilisme et aux intérêts Allemand mais aussi aux pays européens soumis aux diktats du néolibéralisme, des conséquences injustement évaluées par le monde politique et civil, par exemple en France, le petit commerçant ou le petit entrepreneur doivent faire face à l’usine à gaz du RSI et à la difficulté de la facilité bancaire, système bancaire facilitant davantage les multinationales ou les grosses entreprises, fonctionnement qui c’est accentué depuis 2008...des conséquences fragmentaires qui conduisent également vers des contextes de désordres et de fragmentations sociales et idéologiques dans la société, produisant ainsi des phénomènes de replis, de nationalismes, de protectionnismes, d’une radicalité néolibérale, puis néoconservatrice et idéologique, du retour de l’anti-sémitisme, de la stigmatisation manipulatrice envers le monde musulmans ou juives, des pauvres, du rejet réactionnaire et contre révolutionnaire des évolutions de projets de société comme la mariage gay en France, d’une monté et des pensées d’extrêmes droites ( Nouveaux visages des extrêmes droites ) notamment européenne dans la société ( qui ne peuvent plus être dissimulées par le néolibéraux même s’ils participent toujours aux harmoniques de dissemblances et aux déniements de leurs responsabilités ) participant davantage à la droitisation de cette même société qui par le jeu du cercle idéologique néolibéral permet d’accentuer une certaine «démocratisation» du courant néolibéral, une inversion d’un système qui par un défaut de gauche développe et entretien le sentiment d’abandon d’une partie de la population, ce que nomme Christophe Guiltry « la France périphérique » des fractures Françaises s’apparente également à la politique européenne économique et sociale manquant de pragmatisme et de gouvernance, cela passe aussi par une mauvaise politique d’intégration notamment des anciens pays des blocs soviétiques et de l’abandon des populations des plus pauvres,  malheureusement tous «ces laissés pour comptes» prêchent souvent par haines, colères, ignorances et manipulations, néanmoins ce terreau conduit à nourrir le grandissant euro-scepticisme dans les pays de l’union européenne ( si seulement ces derniers pourraient comprendre qu’ils font le jeu de la désunion, de la division des peuples européens et qu’ils servent finalement les intérêts du microcosme ) certes certaines constructions demandent un temps certain, l’Europe se retrouve comme l’évolution naturel d’un écosystème, cela demande du temps, cependant le temps humain de productivité et de rendement mais plus généralement du fondement libéral et capitaliste est beaucoup plus rapide d’une part du processus naturel des écosystèmes et de la biodiversité mais aussi que cette construction, la particularité identitaire de l’histoire des peuples européennes et la «lenteur» bureaucratique, technocratique et politicienne font que depuis 1957, le moteur de l’Europe ne bénéficie pas d’un soutien de masse bien que l’Europe actuelle est souvent plus utile aux européens qu’elle ne la laisse paraître, cependant l’absence de projet d’intérêt général et d’une politique environnementale, fiscale, sociale et économique Européenne est remplacés par les intérêts des multinationales et ceux de la sphère du microcosme, avec un traité comme celui qui défini le GMT, l’Europe n’aura pas eu le temps d’arriver à maturité qu’elle sera annexée, aspirée par cette Amérique qui cherche à pérenniser un second souffle.
La longue route du néolibéralisme

Le jeu idéologique impose à cette construction différent penchant qui s’ajoute et l’entrave, l’orientation de la ligne droite du néo-libéralisme et son fonctionnement idéologique commercial et financier, non respectueuse écologiquement et socialement parlant est révélateur hier comme aujourd’hui d’une stratégie; quelques soient son orientation politique ( ce qui est inquiétant  ) - en exemple de Reagan, Thatcher, de Bush à Sarkozy d’Obama à Hollande - le cheminement de l’objectif reste le même, il suffit de regarder l’évolution de la chronologie du marché transatlantique pour s’en convaincre, mais aussi du fonctionnement du conseil ( CET ) qui demeure un organe travaillant sur les aspects législatifs du commerce, en passant aux investissements, et à la production....pour constater que l’aspect de l’intérêt de  la société civil ne pèse pas bien lourd face aux intérêts et aux enjeux des gouvernants, des acteurs qui composent l’organisation du commerce mondial, une arène financière et monétaire qui se contracte et se confronte aux intérêts différents de cette même composition.

Si le fonctionnement européen ne tend pas assez vers une fédération européenne fonctionnant sur un socle d’état démocratique c’est aussi que cette base de gouvernance n’arrangerait pas l’idéologie du néo-libéralisme actuel et la dominance du microcosme de quelques riches multinationales, de leurs lobbies et de certains acteurs acquis à leur cause, quoi que l’on puisse aussi penser qu’une Europe fédérale soit également soumis à cette dernière, cependant cette nuisance qui pollue la qualité de la société, l’intérêt du grand marché transatlantique est aussi une volonté stratégique de mettre au pas la société civile aux diktats du pouvoir financier, commercial et de politique néolibérale, et ou le domaine culturel et technologique y tiennent un rôle prépondérant comme du temps de l’Acta (Acta : des citoyens et des pays contre l'accord commercial) ou plus particulièrement de l’Ami ( Accord multilatéral sur l’investissement  ) négocié par 29 pays membres de l’OCDE ( Base de données sur les documents relatifs à l'AMI entre 1995 et 1997 et abandonné en décembre 1998, on retrouve d’ailleurs l’essence fondamental du GMT dans cette accord échoué : la volonté de libéralisation accrue des échanges ( interdiction des discriminations par la nationalité entre investisseurs) une déréglementation de l’OMC permettant d’étendre ce programme sur des secteurs n’étant pas encore concernés ( Le nouveau manifeste du capitalisme mondial ) en se penchant dessus on tombe sur un chapitre important «le droit des investisseurs» ou figure l’autorisation d’investir et d’acquérir, les terrains (  les terres agricoles ) les ressources naturelles, les services de télécommunications et des devises ( l’arène monétaire ) cet ancien programme remet ainsi en cause : les aides aux régions en retard de développement, certaines lois d’aide à l’emploi et pour les travailleurs handicapés, sur la protection de l’environnement, sur le développement local dans les pays du sud, de la convention de Lomé ( colonies d’Afrique, caraïbes, pacifique ) et du principe de la souveraineté nationale, ainsi le Grand Marché Transatlantique se révèle donc être le frère jumeaux des Ami, de l’Alena, de l’Acta, etc...

mais si l’harmonisation des règles et des normes de l’Ami ont butées sur la contestation citoyenne, la volonté de l’objectif demeure - d’une manière ou d’une autre - de construire un empire basé sur le capitalisme financier néolibéral, d’uniformiser les mécanismes entre pays acteurs, de libéraliser davantage les échanges commerciaux, d’accentuer les directives de concurrences, de rendements, de productivités, d’adapter des règles et des normes disposant d’un arsenal juridique favorable à son développement et à sa pérennité, de poursuivre le démantèlement de l’état-providence et des modèles sociaux «inadaptés» à ce modèle de société, d’imposer aux états libéraux une culture d’entreprise pour les réformes sociales et économiques afin d’être compatible avec l’esprit idéologique de cette cause, de contrôler et «d’inciter» ( j’emploie ici un terme mesuré qui ce veut être aussi coercitif ) la masse citoyenne à rentrer dans le moulage de leur carré par un jeu de contournement démocratique, de centraliser le marché pour une domination de la société néolibérale comprenant les multinationales, les états et ensuite tous les acteurs qui trouveront des intérêts à emprunter la route de la servitude; cela peut-être une entreprise florissante avec un projet et concept porteur en plein développement et cherchant à vendre, se principe est également vrai pour tout phénomène impliquant une stratégie de vente, cela s’applique à tous domaine et aux différents acteurs de la société : des associations, des salariés, le milieu artistique, etc... une structure de la composante idéologique du néo-libéralisme du XXIeme siècle et qui se retrouve dans le Grand Marché Transatlantique - celui qui ne vend rien ne peut être acheté - d’ailleurs la culture de la gratuité, du partage imposent chez eux de grosses bouffés de chaleur et autres phénomènes allergiques, le «libre» échange culturel peut d’ailleurs se mesurer aussi bien dans l’argumentaire de l’idéologie du copyright, de la propriété intellectuelle et des droits d’auteurs car l’abus de gratuité peut difficilement être tolérée dans un système qui place la dominance commerciale, mais elle peut aussi se comprendre sur l’idéologie d’une volonté de partage, d’accessibilité aux mondes culturels, voir même d’acte de résistance ou de piraterie envers un système effectuant une certaine propagande et autres prosélytismes, l’intégrisme du pouvoir cherchant à stigmatiser cette seconde partie peut ainsi se retrouver dans ces deux oppositions ou il demeure une inversion systématique de l’approche de diffusion culturelle, un mode qui est caractéristique et représentatif d’une société.

un projet aux discussions Oligarchique

Cet accord obéit une nouvelle fois à la directive ligne droite du secret des discussions entre pays concernés «excluant» encore une fois la société civile de ce projet: le ministre des finances Michel Sapin indique d’ailleurs  «le référendum n’est pas la bonne réponse démocratique à une question comme celle-ci» pourtant cet un outil de la cinquième république au demeurant démocratique, mais si celui-ci est absent du discours - il en est pas moins révélateur - néanmoins sous l’impulsion d’une saine contestation civile, de quelques politiciens et de l’eurodéputée Néerlandaise Sophie in’t Veld qui a saisie la cour de Justice Européenne ( CJUE ) pour un défaut d’accès des documents à ce projet, c’est la CJUE le 3 juillet 2014 qui imposa la publication des documents de «négociations» de ce traité, ainsi une consultation publique, très et trop technique, engendre sans nul doute un désintérêt, d’autant plus que ces initiatives arrivent bien tard, d’ailleurs les négociations sont réservées à ceux qui avaient les moyens de participer à une conférence sur le TAFTA contre une entrée de 1800 euros le 10 avril 2014 à Paris en parallèle le prosélytisme bas son plein de corruption avec le Tweet de l’ambassade américaine de Berlinproposant 20000 $ à tout projet pro-TAFTA  cela est d’ailleurs du même niveau que du temps de l’acta, cependant la société civile - tout du moins la partie n’étant pas corrompue par cette cause idéologique - dispose d’autres outils pour rejeter ce projet d’unification du monde politique, commercial, économique et financier, à commencer par le vote, ainsi le vote Blanc devrait figurer dans le processus démocratique de toutes élections, ils pourraient ainsi mieux mesurer la hauteur du rejet, ceci dit je ne peux formuler le souhait comme une tendance libertarienne, de se passer du système politique car ce système sert de tampon entre le monde économique et financier des multinationales et la société civile, certes le bal spectaculaire de ces dernières années ne facilitent pas la soutenance, pour autant il reste important de soutenir les politiciens et les projets politiques démocratique qu’ils soient de gauche ou de droite, ce qui sous entends bien entendu qu’ils évoluent en dehors du microcosme et de la sphère idéologique néolibérale, chose rare en pleine oligarchie, ainsi je pense qu’il est nécessaire de ne pas rejeter le domaine politique mais de bien discerner et de mieux comprendre une tendance mêlant ce pouvoir à celui des multinationales - l’art de la guerre du gaulois ( cela s’applique également aux différentes manœuvres des géomètres de la surface dont le GMT et le néolibéralisme font partis) œuvre pour la dissimulation, la manipulation et autres ambiguïtés ambivalentes - force est de constater que l’idefixation de ces supports touchent bientôt à leurs fins, en effet le temps d’assumer ces choix et ces positions est au devant de la société, la société civile devra effectuer par sagesse et pragmatisme et non par intérêt et opportunisme le choix du modèle de société qu’elle lui convient, le choix du laisser-faire équivaut à une certaine acceptation, car si la constance se propose de formuler de la confiance, l’objectif et les méthodes pour y parvenir peuvent tout aussi être interprétées par l’exigence de la soumission.


Les acteurs de la mondialisation dans la chronologie du GMT

Pour parler autrement du GMT, il faut s’arrêter un instant sur les acteurs de la mondialisation ( Qui écrit les règles de lamondialisation ? ) et sur les conséquences du développement du G2 ( états-unis - europe ) au sein de la géopolitique et des échanges commerciaux, donc du néolibéralisme du XXI siècle, en effet la chronologie du projet GMT est intimement lié à deux phénomènes qui se superposent, l’évolution des différents acteurs et les organisations telles que les Brics  ( Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud ) les différents projets futur de l’Eurasie, et les inégalités relevées au sein des structures comme l’OMC et le FMI ou l’on peut noter la responsabilité du rejet des propositions des Brics au nom de la sauvegarde de la domination américaine, de l’occident et du système économique et financier qui leurs sont favorable,
ont sans doute pesés aussi dans les relations et le développement des traités,
ainsi le développement économique et financier des pays du Brics impose une stratégie de réorganisation entre les différents acteurs des conquérences et des empires, mais oui nous en sommes encore là, non au temps des romains et des gaulois ( quoi qu’il demeure moultes caniches idefix dans le royaume de la gaule - parole de petit chien ) mais à une restructuration de l’ordre mondial dictée par une cause idéologique commerciale et financière, par le jeu des impérialismes ( est-ouest ) du pouvoir et de la domination, ce «nouveau» paradigme de société n’est qu’une volonté d’ordonner et de donner les moyens financiers ( économie de marché, néolibéralisme ) juridiques ( OMC, FMI, GMT, etc... ) sociaux ( par extension et transposition des idéologies du capitalisme et du néolibéralisme notamment américano-britannique, l’humanité rejoint ainsi la culture aux sombres palmarès de la marchandise ) à la nouvelle dominance de contrôle, légué à la gouvernance des multinationales ( 147 multinationales contrôles 40 % du PIB mondial ) ces phénomènes imposent forcément aux différents acteurs d’uniformiser leurs idéologies ( école néolibérale américaine et l’ortho-libéralisme allemand à degré moindre ) pour garantir une pérennisation de leur dominance, de l’occident sur le reste du monde, l’association États-Unis - Europe prend un sens particulier dans un contexte mondial qui l’est tout autant, car en dehors des enjeux environnementaux, loin des préoccupations essentielles et prioritaires ( le «sommet de Lima» sur le climatrenvoi comme ces prédécesseurs les questions essentielles pour le prochainsommet.) se joue la sauvegarde du modèle sociétal et idéologique du monde occidental, mais plus particulièrement de l’impérialisme américain, en effet des projets comme l’Eurasie, le développement coopératif asiatique ( Chine, Inde ) du potentiel comme le Brésil ( un des leaders de l’agro-carburant...) et du développement stratégique énergétique de la Russie lancent une nouvelle partition dans l’organisation du commerce mondiale, ainsi la valse des accords de libre-échanges afflux de part et d’autres dans la sphère commerciale,  le GMT du G2, laisse la place à d’autres projets comme l’accord de libre-échange entre l’UE et le Japon ( 27 % du PIBmondial ou entre l’UE et le Canada ) la Chine soutenant un traité d’échange dans la zone d’asie-pacifique et l’accord d’un partenariat trans-pacifique ( TPP), ou bien encore l’accord de partenariat entre l’Europe et l’Afrique  (  L'Europe impose à l'Afrique un traité pire que le TAFTA  ) l’Europe effectuant d’ailleurs aux pays Africains ni plus ni moins ce que les États-Unis veulent faire à l’Europe, c’est ainsi que ce jeu concurrentiel au sein des pays développés ou en voie de développement radicalisent et contractent les positions et les idéologies des divers néo-libéralismes, car on peut relever plusieurs idéologies dans le néolibéralisme du XXI siècle - le néolibéralisme américain n’est pas celui de la Chine, l’Européen n’est pas encore un pont entre les deux -  je dirais même que ce néolibéralisme mondial peut arriver à une forme plus dure, car faciliter le libre-échange, la coopération économique, financière et commerciale pour permettre de gagner des points de croissance, soutenant la progression du bien-être de la société et animer le fonctionnement du progrès mais il peut demeurer indispensable pour pérenniser un système ( Oligarchie-Néoploutocratie-Néoaristocratie ) ou évolue un désordre ordonné, ou ce bien-être demeure de plus en plus inégalitaire favorisant un petit nombre au détriment du reste de la société et il ne peut être positif si une seule idéologie se place au dessus de l’équilibre naturel ( écosystème et biodiversité ) et humaine ( la gouvernance mondiale par cette idéologie néolibéral et les multinationales domineront l’homme, la femme et deviendront des matricules salariés kleenex ou la Productivité, le Rendement, la Discipline et la Servitude y sont légions ) ainsi la doctrine économique et commerciale se placent au-dessus des composantes fonctionnelles de la société, alors que la nature et l’homme devraient être au centre d’une société ou prédomine le bien-être et l’harmonie ( passage plus idéologique qu’utopique puisque nous avons les moyens d’en construire les fondations, il ne reste cependant que la volonté commune ) un paradigme de société qui pourrait répondre à l’harmonisation des évolutions des rythmes naturels à ceux de l’humanité d’aujourd’hui en incluant un système économique ne mettant plus le rendement et la sur-productivité au centre de leur fonctionnement, un projet avant tout civil mais aussi politique même si on peut constater une annexion des différents partenaires dans la volonté- entres autres - d’un projet comme le GMT, un nouveau projet de société qui fait encore cruellement défaut dans les gauches, car une partie cède aux séductions du néolibéralisme, un développement qui devra néanmoins dans les prochaines années devenir un enjeux permettant de compromettre l’émergence d’un système détournant l’oligarchie, un néo-totalitarisme.

Mais dans l’immédiat l’impact du temps impose de se pencher sur les objectifs dissimulés de ce GMT, car la base de son fonctionnement s’effectue non démocratiquement, elle est en revanche «légitime» voir même démocratique au sein même de ce système oligarchique car il appel à un consensus entre ces différents acteurs ou ce plan de restructuration mondial s’effectue sans le consentement des peuples habitants cette zone et malgré l’évolution européenne et la reconnaissance de la citoyenneté européenne de Maastricht ( 1992 ) la culture de cette dernière ne s’effectue qu’aux travers du système économique et financier du néolibéralisme, le GMT est aussi un échange commercial mais c’est aussi le cas dans les échanges culturels, sociaux, éducatifs, etc...un des dangers serait une invasion d’une culture américaine déjà bien présente dans notre société, ici d’ailleurs il ne s’agit pas de relever les aspects positifs ou négatifs mais d’effectuer une simple analyse sur les répercutions que cela pourrait engendrer, car nous Français et européen nous passerions et évolueront à terme dans un États-Unis d’Amérique européen, alors que le renforcement actuel des néopopulismes et des extrêmes droites incitent quand même à l’interrogation sur les conséquences qu’auront ces rejets et d’une radicalisation accrue, mais en dehors des phénomènes néodroitières, que penseront et comment réagiront les peuples lorsqu’ils auront des sentiments d’intrusions, de colonisations, de transformations malsaines au sein des différents pays y participants, car cela imposerait à terme d’uniformiser le développement des pays sur l’idéologie de leur cause se plaçant au-dessus du tout sociétal; le changement, l’adaptation, l’amélioration et l’évolution font parties intégrantes du développement humain, c’est aussi vrai pour les idéologies de gouvernances totalitaires ou d’autoritarismes, le système oligarchique ( notre système actuel ) est toujours une époque ou se mêle une forme détournée de la démocratie avec un fond idéologique ou se trouve le thème de l’argent, du pouvoir, du cynisme, de la domination, ce système est un passage soit vers un renouveau du paysage démocratique soit vers la naissance d’une contraction des néolibéralismes, des néoconservatismes avec des tendances libertariennes et anarcho-capitaliste vers des régimes autoritaires, totalitaires et libertariens.

Toujours est-il que pour accompagner cette gouvernance mondiale, cette pérennisation idéologique néolibérale à un prix et inclus des sacrifices; [mode projection On] : les questions sociales y sont secondaires mais néanmoins prioritaire dans la course aux réformes, les salaires des moins qualifiés ou socialement  «inférieur» aux néo-aristocrates y sont uniformisés dans une échelle ou le smic et les salaires moyens ne font presque plus qu’un, les inactifs, chômeurs, malades, handicapés, retraités sont priés de s’adapter à la fonte des aides sociaux,  voir le contrat de travail zéro britannique, ou le salarié esclave demeure à la disposition des employeurs sans travail ni rémunération garantis ( 50 % dans le tourisme, la restauration, l’alimentaire ) avec la perte des allocations sociales en cas de refus, un système ou l’on trouve beaucoup de femmes, les moins de 25 ans et les plus de 65 ans, l’exemple typique de ce néolibéralisme et du modèle de société l’accompagnant, ainsi le modèle social Français est particulièrement visé, car il entrave l’idéologie du néolibéralisme et les intérêts des multinationales, on peut se demander aussi en parallèle si l’Europe néolibérale ne chercherait-elle pas à s’inspirer du modèle hongrois actuel ! ? non pour l’anticapitalisme, les institutions bancaires et les multinationales mais pour des questions sociales et éducatives, car on retrouve au sein de la commission junker, un proche du pouvoir hongrois de Victor Orban ( Fidesz ) Tibor Navracsis, commissaire à l’éducation et à la culture, la Hongrie un pays ou il fait bon de fleurter avec le parti Jobbik ( parti d’extrême droite hongrois) ou l’on débaptise les rues des noms de martyrs anti-fascistes et de l’ancien Président Franklin D Roosevelt pour les remplacer par celle de Reagan, un pays qui cultive légalement l’impossibilité de faire grève, de manifester les joies d’un référendum, un pays qui profite des subventions européennes pour développer une politique nationaliste mettant en place un programme inégalitaire de séparation des classes citoyennes, et ou les esclaves, les «travailleurs» sous surveillance policière notamment les Roms sont discriminés et humiliés, un «état» qui supprime certaines subventions particulièrement bien ciblé ( arts, recherches, musées, archéologies, éditions, etc...) pour favoriser des méthodes pré-endoctrinaire ( discipline, loyauté, esprit viril, combativité, etc...) d’une couche de la population ( classe moyenne, petits entrepreneurs, profession libérale, patriotes version milices, etc...) tout en veillant bien entendu à isoler les pensées gauchisante ( gauchisme ) et tout ce qui s’y rattachent (les improductifs et les inactifs ) voir les travaux de G.M Tamas «Hongrie, laboratoire d’une nouvelle droite» une Europe ou l’on trouve Jonathan Hill ( conservateur britannique ) un lobbyiste professionnel commissaire pour la régulation des services financiers, arf pas de bol ! le hasard veut que Bruxelles pourrait être tenter d’enterrer son projet de reforme des banques ( systèmed’union bancaire de dépôts) après avoir judicieusement instaurer la création d'un mécanisme de résolution unique (MRU) http://ec.europa.eu/finance/general-policy/banking-union/single-resolution-mechanism/index_fr.htm permettant de garantir quand cas de défaillances bancaires l'argent du contribuable ne soit mise à contribution, l’exemple américain de 2008 a donc permis de favoriser une bonne résolution, il serait dommage de ne pas aller au bout des régulations, sans doute que le choix de certains commissaires européens permettra, au mieux, d’accompagner l’idéologie de planification mondialisé dont fait partie le GMT, cependant il faut faire un détour dans notre bon vieux pays, car il ne faut pas aller bien loin pour voir que les penses d’extrêmes droites se tapissent aussi chez nous, direction les Pyrénées-Orientales à Elbe, mairie divers droite ou le maire Yves Barniol a pris ces fonctions en remplacement du communiste Nicolas Garcia, le 29 septembre 2014 lors de la séance du conseil municipal il a été décidé d’annuler l’attribution des noms (  Lucie Aubrac, Madelein Fillols, Lise London, Olympe de Gouges, Mère Teresa, Geneviève De Gaulle-Antonioz, Martha Desrumeaux, Rosa Park, des personnalités emblématiques de la résistance, de la déportation, de racisme et de combat humanitaire ) de rue d’un lotissement en construction et de supprimer le poste de direction de la culture s’accompagnant d’une politique de baisse de moyen financier ( médiathèque, manifestation culturel, etc...) une pétition circule (Elne : Noms de rues et direction de la culture ) des commentaires ?  [mode projection Off]

mais en dehors du sujet GMT, la contraction idéologique du néolibéralisme, du moins européenne, radicalise et alimente les néo-populismes et le retour des influences d’extrêmes droite, le «vide de gauche» étant ce qu’il est, la «crise» financière et bancaire de 2008 aidant, une pathétique Europe, caniche des américains et pro-néolibérale, mettant au dessus de la croissance, de l’environnement, de l’humain, un frein aux investissements intelligents, à moins que les 2000 projets du plan d’investissements du plan Juncker dont 48 milliards pour la France soit un signe positif car les éventuelles engagement seront d’autant des coûts d’investissements de l’état alloué par exemple pour le phénomène du chômage et de l’accès aux formations de ces derniers...

malgré tout, les acteurs de cette mondialisation utilisent le néolibéralisme car il facilite la mise en place des idéologies économiques et financières, l’émergence d’une alliance G2 et la gouvernance des multinationales peuvent ainsi profiter de l’expansion de sa prolifération, et ce par le biais du système oligarchique, néanmoins la radicalisation de ce néolibéralisme alimente, nourrit, attise et facilite également l’émergence de ces idéologies d’extrêmes droites, notamment européenne, car le terreau idéologique néolibéral est d’une source naturellement plus droitière cependant comme pour les origines du fascisme, les mouvements idéologiques extrémistes de droites doivent annexer, corrompre, ou détruire les courants des pensées de gauche, et non de gauchisme pour notre époque, ainsi la maturité des extrêmes droites sont corrélées aux développements du virus droitier tendant vers son extrême mais également de la composante des forces progressistes, mais aussi des radicaux de gauches et de droites développant des phénomènes d’inversions nourrissant comme on peut le constater l’idéologie aduslescente du front national, actuellement les différents courants et mode de pensés d’extrêmes droites européennes n’évoluent pas tous sur les mêmes sujets porteurs, le FN n’est pas l’Ukip britannique, ni le parti Hongrois Jobbik, ni l’influence droitière Suisse de l’union démocratique du centre ou plus généralement d’Europe centrale avec l’Autriche ( FPÔ et BZÔ ) ou bien encore le FRP Norvégiens qui demeure un pays ou règne encore l’état-providence, pays classé comme étant posséder les meilleurs conditions de vie, malgré cela l’apparition d’après 1990 du néolibéralisme du parti travailliste on permis de développer rapidement les inégalités sociales et les écarts salariaux ( Rémi Nielsen- «en Norvège, Tuerie hors norme, idées ordinaires» ) fait intéressant on peut constater que les techniques néolibérales sont également à l’honneur aux pays des Fjords, le lobbyisme de la Civita, maître à penser néolibérale, financée par des organisations patronales s’efforcent de dénoncer le modèle de l’état-providence, pour autant le peuple Norvégiens semblent animés par le bien vivre ensemble, en 2010, 70 % des Norvégiens déclaraient dans un sondage : «qu’ils appréciaient la culture des immigrés et trouvaient que les travailleurs immigrés contribuaient positivement à l’économie norvégienne» ( L’immigration et les immigrés 2010 - Bureau national des statistique d’Oslo ) des pensées démocratiques qui pourraient en inspirer  d’autres...cependant arrivée à maturité assisterons nous à l’émergence de l’uniformisation des différents courants d’extrême droite ? !

Le Tafta est un virus Trojanisé ou le malware embarque son spyware

Le grand marché transatlantique est capital pour le G2 des libéraux, des multinationales, des financiers et du système capitaliste et commercial notamment américain, si le sens des enjeux économiques et financiers sont souvent mis en avant, il faut aussi y voir un objectif de préservation de dominance de la part des États-Unis dans le monde occidental et sur le reste du monde, les saillies NSA and co ( Tout sur l’arsenal secret des espions de la NSA ) sur les «surveillances» des populations (  La surveillance de masse contestée à nouveau devant la CEDH   ) doivent aussi permettre aux européens de cultiver leurs propres identités et rejeter les mauvais aspects de la doctrine idéologique américaine - «ne pas vendre son âme» -  la culture Européenne doit pouvoir trouver son chemin autrement que par le fait d’épouser la culture américaine, pour autant et au regard du contexte international, un accord États-Unis - Europe pourrait être intéressant s’il cultivait l’esprit du libéralisme du XIX siècle , la copie original du colloque de Lippman, rapprochant le meilleur des deux mondes en sommes tout en laissant de côté l’ordre établi...mais bon retour sur terre, le rêve ne coûte rien il est même gratuit, pour autant et avant de développer les points négatifs de ce GMT il faut pouvoir relever les quelques aspects positif; car un tel partenariat permettrait de faire progressivement baisser le prix du textile, des véhicules, certains produits agricoles et autres, en parallèle il faut quand même préciser que dans les grandes entreprises ou multinationales il demeure de nombreux avantages participant à l’enrichissement et aux bien-être des salariés, malgré tout il n’y a nullement besoin d’effectuer un prosélytisme soit pro-marque soit néolibéral pour profiter d’un fonctionnement ou siège le libéralisme économique.
Malheureusement les fondements même de cette Europe sont voués au néolibéralisme, « Constitution économique pour le commerce », dit Bill Warren, de l'ONG écologiste américaine Friends of Earth, car pour l’heure la  réglementation d’harmonisation entre les USA et l’UE est destiné à faire sauter les «entraves» du commerce, des réglementations, des techniques et des droits de douane ( Le grand marché transatlantique contre les peuples) dans une libéralisation des marchés publics et privés, et cette ainsi que les droits de propriété et de marché sont au cœur du débat....
dans cet accord il demeure plusieurs points essentiels détournant le jeu démocratique, le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement  (PTCI) restant confiné dans une démarche bureaucratique et idéologique, il pourrait servir à réformer la législation du travail des États-Unis afin de l’harmoniser avec le droit européen, ainsi on trouve l’article 32 du GMT mettant l’accent sur des mécanismes de soutenance de la promotion du travail décent à travers l’application nationale des normes du travail de l’OIT alors que les États-Unis n’ont pas ratifiés certaines normes du droit de travail dans le cadre de l’organisation internationale du travail ( OIT ) l’harmonisation pourrait également se trouver dans des dispositifs (  The Right To Work  ) anti-syndicale, comme les conventions sur la liberté des pratiques syndicales (  Greenhouse, S. ‘States seek laws to curbpower of unions’. The New York Times. 3 January, 2011 -   Strained StatesTurning to Laws to Curb Labor Unions ) et des associations voir pourquoi pas le cas échéant, une restructuration des dispositifs de défense des salariés (  projet de réforme pour la désignation des conseillers des Prud’hommes  ) avec la suppression de l’élection des conseillers prud’hommes au suffrage universel...ainsi les chômeurs, les travailleurs précaires, les salariés, y compris les salariés immigrés, soit au total plus de 10 millions d’individus seraient privé en France, d’expression de leurs juridictions prud’homales, ceci afin officiellement de réduire de  91 millions le coût des élections ( tous les cinq ans ) - mais il faut dire que le faible taux de participation était de 35% ce qui peut expliquer également la facilité d’entreprendre des ajustements ciblés, une pétition circule pour le bien être des salariés (surtout pour ceux et celles qui se sentent harcelés et menacés injustement de licenciement, en parallèle du sujet, la réforme de la justice au travail prend un sens particulier ( Des prud’hommes avant la tempête  ) certes l’article 8 du GMT précise bien qu’il ne s’agit que d’un souhait...mais en allant plus loin et plus en profondeur dans le PTCI on peut déjà  imaginer son influence sur tout un pan de la société, de la propriété intellectuelle aux droits de propriété privée et au marché  ( gros cheval de bataille ) avec un renforcement du domaine des brevets pour certains acteurs économiques.

Le PTCI apporte officiellement l’argumentaire de la toute sainte création d’emploi et ainsi sortir de la contraction économique qu’ils ont eux-mêmes engendrés, diverses études affirment que deux millions d’emplois seraient créés ( European Commission. Independent study outlines benefits ofEU-US trade agreement. Memo/13/211. 12 March 2013.  ) que les échanges du commerce transatlantique contriburaient à augmenter de 120 milliards de dollars en cinq années, le Centre for Economic Policy Research (2013). ReducingTransatlantic Barriers to Trade and Investment - An Economic Assessment. FinalProject Report. London. ) affirme même que l’accord transatlantique serait bénéfique avec un gain pour l’économie américaine de 119 milliards d’euros par an, soit 545 euros d’augmentations par an pour une famille de quatre membres - le rêve européen vendu par l’Amérique - un rêve américain qui se révèle surtout être une harmonisation de l’américanisation de la société européenne, société américaine qui nous ponctue depuis plus d’une cinquantaine d’années d’un désordre écologique et sociale, pour le plus grand bonheur des profits industriels et commerciaux, l’exemple de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA ) (  Comment letraité transatlantique menace l’emploi et les droits sociaux vendredi 27décembre 2013, par Réseau Seattle to Brussels ) et des promesses d’emplois: 1 millions d’emplois détruits (  The US Chamber ofCommerce (2013). NAFTA Triumphant – Assessing Two Decades of Gains in Trade,Growth and Jobs. p. 9.h ) sur les 20 millions d’emplois avançés ( Economic PolicyInstitute (EPI) (2003). NAFTA – Related Job Losses Have Piled Up Since 1993.

l’exemple ALENA est d’ailleurs un formidable condensé de ce qu’attends l’Europe avec le mirage chimérique GMT puisque qu’on retrouve des similitudes entre l’alena et le PTCI, cependant le domaine environnemental n’est pas oublié, le domaine agricole est important pour le G2 et son idéologie néolibérale, le commerce américain souhaite ardemment aligner la réglementation européenne sur les lois de l’agro-industrie américaine... pendant que les lobbys agro américain désire avoir comme modèle l’accord transpacifique ( en cours  de négociations ) car cet accord contient des normes sanitaires et phytosanitaires qui vont plus loin que celles de l’OMC » en parallèle dans cette Europe la lutte contre les pesticides à accouché d’une réglementation ( Reach + paquet pesticides ) excluant les perturbateurs endocriniens (PE) facilitant ainsi la coopération réglementaire pour le GMT, garantissant aux industries du chimique la pérennisation du système pesticide, ceci afin d’éviter de débattre et de légiférer également sur le domaine des nanomatériaux... et enfin de limiter la propagation des alternatives aux mondes des pesticides toxiques, cela me rappel l’étude sur la disparition de colonie d’abeille sans prendre en compte l’impact synergétique des insecticides et pesticides (Bruxelles veut sauvegarder les abeilles sans proscrire les pesticides) mais il faut dire que les abeilles ne sont pas d’un sujet d’importance ! ;-)  .

Mais que deviendrait les dispositifs, les volontés, les projets comme: Les bio-alternatives aux pesticides sous les projecteurs si le GMT serait accorder, ils ne serviraient à rien puisque que la législation et la juridiction de ce G2 contournerait ceux qui sont en place au niveau nationale, les multinationales ayant accumulées énormément de profit, de capital, avec une législation des plus favorables, nous ne serions donc plus officiellement en démocratie.

Le panoptisme numérique dans le néolibéralisme

Si l’Acta pourrait subrepticement faire un jour son retour après celui du GMT, l’internet, le web ( Les États-Unis prêts à enterrer la neutralité du net ) mais aussi la vie réelle y seraient également concerné par le biais des sociétés multinationales et les intérêts des acteurs du néolibéralisme, pour eux ce monde là est synonyme d’un nouveau logiciel caractérisant et unifiant le développement technologique et des sciences au service des questions sécuritaires dans une société évoluant dans un environnement de plus en plus urbanisée, ainsi la surveillance généralisée   la compilation des données, le profilage, l’analyse prédictive et comportementale, la géo-localisation, sont des composantes de ce fonctionnement, elles se révèlent légitiment et saines dans le cadre d’une société basé sur la démocratie, hors une démocratie, ces institutions, ces pouvoirs publics, n’utiliseraient ces caractéristiques que dans le cadre d’actions réglementées et systématiquement sous le contrôle indépendant de la justice, tout autre fonctionnement imposerait un contournement démocratique, dépassant les limites de la légalité, ainsi l’autorité en tant que tel n’aurait plus de légitimité car les mesures coercitives dans le cadre d’une exigence autoritaire ne serait plus que de l’autoritarisme, ce qui est défini par le processus autoritaire par la force et autres moyens d’y parvenir, et de la démocratie il faut se tourner encore une fois à l’Oligarchie, car l’aspect sécuritaire préventif de ces composants n’a pu masquer durant un temps assez court le fonctionnement économique et la récupération de ce jeu pervers et perfide de la surveillance, aujourd’hui les acteurs du néolibéralisme ne peuvent plus prétendre se réfugier derrière le seul argument sécuritaire, car ce microcosme est très friand des nouvelles technologies, du contrôle des données, des neurosciences, de la fin de la vie privée ou tout doit être orchestré au devant de la scène de la vie notamment urbaine, nous sommes maintenant dans l’ère du business data et du panoptisme numérique ( Jeremy Bentham1780 ) ou l’art de s’amuser avec les données tout en réalisant de gros chiffres d’affaires et des bénéfices, les données massive ( Big Data : une révolution qui va transformer notre façon de vivre, de travailler et penser  sont ainsi une manne financière qui ne se dissimulent plus derrière le fonctionnement du néolibéralisme, car l’exploitation de ces données est maintenant en pleine visibilité, les données des informations de l’internaute ou de l’individu que je qualifierais d’individu-objet peuvent faire les beaux jours financiers de ceux qui les exploitent et les mettent en scène, cependant ce «flicage» online peut aussi se lier dans les rouages des intérêts dissimulés du spectacle virtuel et réel car l’internaute virtuel est aussi un possible acteur de la vie réel, ceci peu donc se révéler un des pouvoirs obscure du néolibéralisme car il vend l’individu-objet en le traitant comme un produit de foire, un processus de marchandisation de la surveillance et de l’individu pour ainsi amuser et faire plaisir à la galerie du microcosme, «Le panoptisme développe une productivité du pouvoir, qui peut venir se greffer sur toutes les institutions» dit Christian Laval (  Haut du formulaireBas du formulaireFoucault, la surveillance et nous ) ce qui est tout a fait pertinent au regard de ce néolibéralisme et du projet GMT, spécialement dans la vie urbaine, car la vie réel est maintenant entretenue et alimentée par la vie virtuelle et inversement, le panoptisme est donc une composante essentielle du projet de restructuration mondiale car ce pouvoir est sans nul doute fondamentale pour les pouvoirs publics et les intérêts économiques car il centralise les moyens de définir différemment les stratégies de la surveillance en entretenant l’aspect objectif économique et financier au service d’une cause, pour aller encore plus loin on peut toujours imaginer que ces entreprises peuvent et pourront aussi répondre à des protocoles totalitarisantes.

Et les libertés individuelles dans tous cela ? cela reste une excellente question auquel les pouvoirs publics n’ont toujours pas décidés d’entreprendre la volonté de légiférer pour encadrer ce processus de surveillance de masse, toujours est-il que si le support de la vie à l’écran est un cirque, le monde de l’internet a également succombé aux modes spectacles, l’internaute est aussi devenu, ou pas, un citoyen virtuel un human digital, en moins de dix années la tendance de l’internaute est ainsi passé de l’égo-trip à l’égo-furtif, car en accompagnement de la NSA & co, et comme évoqué plus haut des sociétés spécialisées scrutent, surveillent, compilent les données des activités des internautes pour effectuer un profilage, une société particulièrement surveillée, filmée, ( Caméras et téléphones : plus que jamais,la publicité s’apprête à nous surveiller  ) ainsi la protection de la vie privée peut par le jeu de la stigmatisation et de la manipulation être interprété et vendue comme le simple fait d'être casé comme un «mauvais» citoyen ou un citoyen suspect, la plupart sont non compatibles avec cette société d’exploitation humaine, une société ou s’organisent des cryptoparty un mouvement rassemblant des citoyens et hackers permettant d’apprendre sous forme d’atelier les différentes techniques de furtivité, de navigation sécurisé ( Un virus qui prolifère via le réseau Wi-Fi  ) de protection des données ( Cybersécurité : l'évolution des menaces et les nouvelles armes  )  etc...sur divers supports informatiques permettant de mieux contrôler sa vie privée et ainsi limité l’ingérence de ce système, il existe également des hackerspaces, réunion communautaire de coopérations et de compétences ou d’intérêt commun permettant le partages et l’échanges, le monde du logiciel et hardware «libre» et des médias alternatifs y sont représentés, des solutions alternatives face à une libéralisation de la surveillance généralisée de la masse; mais que peut bien cacher cette société quasi Orweilliène, que peut représenter cette obsession et ces addictions du contrôle, du traçage, du profilage, quelle peut être la frontière entre surveillance et mesures coercitives ciblées, si vous vous posez encore ces questions relisez d’urgence du début à la fin cet article ou tout autres sujets qui s’en approchent, néanmoins ce sujet mérite un débat de fond tant les intérêts des différents acteurs de la société néolibérale s’y trouvent de multiples convergences alors que l’on peut continuer à s’interroger sur le vide juridique et le défaut d’encadrement de ces fonctionnements.

Les mécanismes de contournement démocratique dans le GMT

Un des points chaud et sensible du Grand Marché Transatlantique est l' ISDS (Investor-to-State Dispute Settlement), bien qu’il soit suspendu actuellement par la commission européenne, rien ne dit qu’il ne puisse faire l’objet d’attention dans le futur, il faut relevé deux raisons à cette suspension, l’hostilité grandissante - si l’araignée connaît la mouche, la mouche connaît bien les faiblesses de l’araignée - et les élections européennes, ces dernières s’étant terminées et parfaitement bien déroulées comme prévues, la reprise devrait s’effectuer juste avant et pendant nos magnifiques fêtes de Noël, ceci étant l’ISDS un mécanisme d'arbitrage prévu en cas de conflit entre les investisseurs privés et l’État, mécanisme emprunté au CIRDI de l’OMC, concrètement l’ISDS est un mécanisme «de règlement des différents» pouvant permettre aux multinationales de poursuivre les États dont les normes écologiques, sociales ou sanitaires, et à toutes autres réglementations de protections des consommateurs ou des économies locales, de procédé à un contournement des législations et juridictions nationaux, le dossier «Une Déclaration transatlantique des droits des Entreprises » donne de nombreux exemples sur les conflits des litiges opposants les investisseurs et les états, écologiquement et socialement parlant le GMT représente un immense danger, car son dispositif permettrait aux multinationales de contourner et ou de faire condamner pour un principe économique et une logique de profit, cette clause «de protection des investisseurs contre les États, participe aux détricotages de la souveraineté des états, cette ainsi que l’on retrouve les droits de propriété et de marché dans le débat....de fond, cependant l’ISDS n’est qu’une base de support définissant les grandes lignes - pas fous les frelons - car dans le GMT il y a un autre dispositif, le CCR ( conseil de coopération en matière de réglementation ) permettra d’effectuer des corrections, des ajustements pour améliorer les bases de fonctionnement de cet accord, bien que l’on puisse penser quelques notes positives- c’est-on jamais - le G2 pourra ainsi moduler suivant les conditions et les contextes économiques et internationaux le développement du fonctionnement de ce traité, qui basé et radicalement tourné sur l’économie de marché et le néolibéralisme se centreront sur la variabilité conjoncturelle, le serpent est un loup malin car ils ne laissent pas trop de place pour le hasard, le CCR pourrait donc devenir une machine de réglementations façonnant les normes et ces hiérarchies futures, un dispositif servant avant tout les intérêts privées et soumis à la volonté du microcosme et de leur cause, il existe néanmoins déjà des CCR ( Le Canada et les États-Unis planifient l’avenir de leurs relations commerciales ) ce qui nous permet déjà d’avoir la directive de ce sujet, cependant il demeure une interrogation sur le devenir d’un tel traité après qu’il soit validé, que se passerait-il si un pays voir même si l’union européenne, tombé dans une vision de société centré plus à gauche - on peut toujours y penser, c’est toujours gratuit - décidait d’abroger l’existence du traité ? ce pays, l’UE seront-ils encore liés, si oui pendant combien d’années ?

Le G2 et ces possibles conséquences

La plupart des économistes sérieux disent que les échanges peuvent créer un bien-être si les conditions de la concurrence est loyale et que les cours de changes puissent corriger les distorsions, actuellement l’euro est surévalué face au dollar, ceci m’amenant à penser que l’agriculture et l’agroalimentaire seront les principaux sujets touchés, car si les prix sont en dollars et les coûts en euro...inutile de faire un dessin, de plus une heure de travail industriel aux États-Unis coûte 25 Euros contre 36 en Allemagne et 37 en France, on revient toujours sur les trois sujets - écologie, économie, social - mais l’impérialisme américain et la forme prédatrice des multinationales tentent ainsi d’élargir leurs champs d’actions et d’influences sur la domination des domaines idéologiques, politiques, économiques et des secteurs privés,  cette soif aura des conséquences géopolitiques - c’est évident - l’instabilité du capitalisme financier et des radicalisations idéologiques des néolibéralismes accompagneront une possible instabilité entre les pays du nord et ceux du sud, et entre l’Ouest et l’est ( le retour de la guerre froide version 2.0 ) le favoritisme des exportations ( droit de douane - 7 % aux  États-Unis et  13% en UE  CEPII, «  Les enjeux économiques du partenariat transatlantique  », La lettre du CEPII,) du G2 au sein de l’OMC apporterait une contraction de plus entre les différents acteurs, malgré la tendance des Brics ont pourraient penser dans un premier temps à un déclinement et une soumission des pays du sud ( mais aussi des peuples en général )  on trouve ainsi le sujet de l’agriculture dans ces derniers qui sont pourtant déjà confrontés aux ravages du néo-libéralisme par le jeu du lobbyisme et de l’accaparement des terres agricoles par les multinationales apportant un sérieux dumping environnemental, la sécurité et la souveraineté alimentaire de ces mêmes pays seraient ainsi dangereusement mise en question.
Pour pousser plus loin on peut aussi s’interroger sur le danger du fonctionnement même du regroupement et surtout de l’interconnexion des entreprises multinationales entres-elles, l’exemple du cas de Lehman brothers est significatif de la dangerosité d’une société entraînant un pan de la société dans l’abysse de la faillite et la spirale d’une récession mondiale, ce monde tant interconnecté ne devrait-il pas exigé d’évoluer dans un système plus sur et mieux encadré financièrement et commercialement. 


Pour résumer succinctement le fond idéologique accompagnant la volonté d’un projet comme le GMT, il faut nécessairement englober synoptiquement les paramètres internationaux et les contextes des enjeux conduisant à mettre en œuvre son développement, ainsi pendant que les marionnettistes et leurs magiciens œuvres en toutes impunités dans les rouages du circus tour, contournant le développement démocratique de la société, plaçant le virus de leur cause idéologique tentant d’hypnotiser et d’abêtir une partie de la «masse» citoyenne pour parfaire le jeu mondial de l’impérialisme et de l’empirisme, notamment occidental, garantissant un ordre mondial de gouvernance ou se mêle le pouvoir commercial à celui du contrôle financier et ou les intérêts du microcosme s’effectuent en synergie un détriment d’une bonne partie de société civile, cette dernière ne devrait plus être spectatrice de son propre déclin mais participer activement à l’émergence d’une nouvelle démocratie ( en France 0,2 % des ouvriers sont à l’assemblée nationale contre 21,3 % de la vie active ) - les véritables ennemis sont ceux qui se tapissent dans les sombres recoins de l’oligarchie et du néolibéralisme; car si la démocratie est en vente l’oligarchie est intéressée vendant à son tour la société à la nébuleuse tentaculaire désireuse de moduler les mutations du nouveau monde en n’y transposant son idéologie néolibérale pour ainsi régner sur le futur monde, à moins que le renouveau démocratique ou le syndrome des fragmentations convergentes puisse rendre la raison.