La mangrove et son rôle dans la biodiversité


La mangrove et son rôle dans la biodiversité

Mangroves à Bali
Mangroves in Bali are a vital part of the coastal ecosystem By Lawrence Hislop



Quatre exemples concret du rôle central des acteurs naturels 

Pour aller plus loin dans ce dossier et davantage discerner les difficultés de notre temps, j'ai pris quatre exemples significatifs représentant chacun un rôle prédominant dans l'équilibre des écosystèmes planétaire – les abeilles, la mangrove, le Phytoplancton, le krill et le Zooplancton - tous ont un rôle dominant sur l’équilibre écologique naturel des écosystèmes et de la biodiversité, succinctement on peut citer leurs rôles,les abeilles contribuent à assurer la polinisation des fleurs, la mangrove est un écosystème important car c’est notamment un milieux naturel pour le stockage du carbone et les deux derniers exemples jouent un le rôle central dans la chaîne alimentaire marine, cependant ils assurent également une fonction importante dans le cycle du climat et de la régulation du niveau de CO2.

Ces quatre exemples parmi temps d'autres m'amènent inévitablement aux conclusions que notre société accepte de générer des dysfonctionnements sur le déroulement de la vie humaine dans l'évolution de la société mais également n'hésite pas à remettre en question l'équilibre naturel des écosystèmes et de la biodiversité, ce deuxième exemple est la mangrove.


Ces 30 dernières années, 20 % des mangroves ont été détruites

 La mangrove, un élément fondamental de l’équilibre écologique


Le choix de la mangrove dans ce dossier n'est pas le fruit du hasard car son écosystème est un tampon liant l'eau, la terre, et l'homme.

La mangrove est de part ces caractéristiques un élément fondamental de l'équilibre écologique, son écosystème évolue dans les marais maritimes et son développement est un facteur important de la production de la Biomasse ( stockage du carbone ) l'évolution dans son milieux procurent des ressources forestières ( ensemble d'arbres, d'arbustes, d'herbiers à caractère halophile ) et Halieutique, la mangrove est de ce faite particulièrement sensible aux réchauffements climatiques, à la monté des océans, à la modification des courants marins, l'évolution de la pluviométrie mais aussi et surtout aux activités humaines. Sa localisation Sa présence assure un lien entre la mer et la terre, une interface couvant les ¾ des littoraux tropicaux soit 200000 Km2 ces forêts palétuviers sont bien adaptées à leurs milieux et s'étendent de l'Afrique de l'ouest en passant par l'est jusqu'au Madagascar mais également en Australie, dans les iles du sud du Japon, ainsi que les littoraux américains ( de la Floride au Mexique, au nord, jusqu’au Venezuela, en Équateur, en Guyane, au Brésil, au sud, ainsi que dans les îles des Caraïbes ) La moitié des mangroves répertoriées sont à moins de 25 Kms de centres urbains habités par 100000 personnes ou plus ( Millenium ecosytem Assessment 2005 ) 


La surface de couverture des mangroves
                                                          La surface de couverture des mangroves 


Son rôle dans l'équilibre des écosystèmes

La mangrove possède une grande richesse et reste un lieu hautement important pour de nombreuses espèces  sa présence assure un impact primordial pour l'environnement assurant une captation du CO2, et  il est avéré que son développement apporte une immense biodiversité qui à son tour apporte un soutien naturel aux économies locales en favorisant une exploitation modérée de la pêche, de l'élevage de la crevette et de l'exploitation du bois, la réussite économique a ainsi favorisé l'émergence d'une économie tournée vers l'industrialisation et le développement de l'urbanisation comme le tourisme ( et tout ce qui s'y rattache comme les complexes hôtelier, villas, etc... ) , ces actions ont conduits peu a peu à détruire les mangroves notamment par le biais de la mise en place de bassin d'aquaculture polluant à son tour les nappes phréatiques, produisant une salinisation élevée rendant impossible la consommation d'eau, c'est notamment mise en évidence en inde et en Thailande ou l'industrialisation est très développé, pesant un chiffre d'affaire de plus de 9 milliards de dollars tout en générant 1 million d'emploi au Sri Lanka et 700 000 en Inde, en contre partie cette industrialisation serait responsable de la disparition de 65 000 hectares de mangrove en Thaïlande et 665 000 hectares en Indonésie, son coût environnementale et social n'est pas à négliger et il est avéré en plus que les mangroves sont des remparts aux Tsunamis.

L'industrialisation et son influence sur le déclin des mangroves





Selon la Fao, en 1980 la surface estimée couvraient 19 800 000 hectares, les forêts de mangrove ont ainsi perdu 1 708 000 hectares entre 1990 et 2000 où elles représentaient aujourd'hui 14 653 000 hectares, le réchauffement climatique, la montée des océans influences grandement la dégradation de cet écosystème mais c'est bien les activités humaines qui favorisent en masse l'accélération du déclin de la mangrove.

D'après une étude des nations unis portée sur seize États et zones du pacifique, un pourcentage de disparition non négligeable a été avancé, sur certaine région 50 % de la mangrove seraient ainsi menacé certaine Ong, particulièrement la Mangrove action project (MAP) favorise et mets en place des actions de sensibilisation sur le rôle de la mangrove mais également développe des programmes de reforestation et d'éducation.

Mangrove à Lamu Area dans la côte du Kenya Océan indien


Les dangers du déclin de la mangrove impact sensiblement la survis des espèces dépendant de son milieux ( le tigre royal du bengale des Sundarbans – ibis rouge ( deux espèces menacés ) ) sa faune sauvage possède en effet un grand nombres d'espèces de mammifères, d'oiseaux, de végétaux, de reptiles. Il participe à la dégradation des écosystèmes entraînant la réduction de la diversité biologique, du fonctionnement hydrologique des zones côtières qui de part sa modification pollue les écosystèmes et les eaux, il est aussi responsable du phénomène d'érosion. 

L'activité humaine est aussi en danger puisque la réduction de la pêche et des productions économiques toucheraient les populations dépendantes des ressources naturels, la riziculture est également en question dû à l'érosion et la salinisation des sols, les phénomènes des épisodes climatiques ( tsunamis, tempêtes, typhon, hausse du niveau de la mer ) rendent davantage une dangereuse exposition aux difficultés des populations vivantes dans ces différentes parties du monde La mangrove participe également a des missions de bioremédiation, notamment dans le traitement des eaux usées garantissant par sa production un rôle d'épuration, cette étude ( Mangrove et bioremédiation Luc LAMBS - CR1 CNRS - Thèse de Mélanie HERTEMAN ) met en évidence le rôle de filtre naturel de la mangrove. A noter quand Guyane les mangroves évoluent dans un écosystème préservé de la présence humaine ce qui leurs permets d'être sauvegardé du au faite d’un accès très difficile.


Mangrove et écosystème

Certains projets scientifiques sont d’ailleurs en cours pour déterminer et approfondir le bilan carbone c’est notamment le cas avec le projet «Dynamique du carbone au sein des mangroves» de l’IRD et financé par la fondation Air liquide, ce projet a divers objectifs : 

 - dynamique du carbone à l’interface air-eau : mesures des flux de CO 2 dans la colonne d’eau de la mangrove (partie immergée de la mangrove).
- dynamique du carbone à l’interface sol-air : mesure des flux de carbone issus du sol de la mangrove.
- dynamique du carbone à l’interface eau-sol : prélèvements effectués dans le fond de la rivière dans le but de mesurer le flux de carbone.
- mesure des flux de carbone issus de la canopée 1
- caractérisation biogéochimique des sols : étude de la concentration en carbone dans les sédiments au moyen de carottages dans le sol de la mangrove.

Le résultats de cette étude sera sans doute très intéressante, car elle est réalisé en nouvelle-Calédonie, pays disposant d’une surface de 35000 hectares ( thanks ! ) de mangroves se situant dans un environnement particulièrement abondant en biodiversité ( flore, faune, espèces animals ) cette étude pourra également peut-être expliquer les raisons de sa disparition estimées entre 1 et 2 % par an.

Mangrove et activités humaines dans le sud de Bimini Bahamas




Sources et liens :

Ecosystems AND HUMAN WELL-BEING 
Shoreline protection and other ecosystem services from mangroves and coral reefs
Les mangroves, richesse méconnue FAO bo christensen
Mangrove et bioremédiation 
These Mangrove Herteman 2010 - Thèse de Mélanie Herteman ( Evaluation des capacités bioremédiatrices d'une mangrove impactée par des eaux usées domestiques. Application au site pilote de Malamani, Mayotte. )
La mangrove, filtre pour les métaux lourds 
Etudes de vulnérabilité des zones côtières sénégalaises
Evaluation des ressources forestières mondiales 2010
La mangrove : Entre mer et terre, une forêt en danger 
Mangrove : définition wikipédia 
1980 – 2005 : étude mondiale sur les mangroves FAO
La mangrove, une réserve d'énergie CNRS
Projet de recherche scientifiqueenvironnementale en nouvelle calédonie ( ird )

Le défi Climatique : le déséquilibre des écosystèmes et la biodiversité


le défi climatique, le déséquilibre des écosystèmes et la biodiversité


Le défi climatique


Dans ce pharaonique et passionnant sujet si controversé, si complexe, si important, j'ai tenté de repérer les liens qui mènent et conduisent aux phénomènes du réchauffement climatique qui a leur tour conduisent aux constats des fontes des glaciers sur la terre,  des banquises arctique et antarctique, de la détérioration progressive des écosystèmes, de la biodiversité planétaire, j'ai dans ce dossier davantage pris la mesure qui oppose les tenants de l'anthropisation à ceux qui se définissent comme les climato-sceptique.

La paléoclimatologie, les cycles solaires et les taches solaires, le rayonnement cosmique, la théorie astronomique des paléoclimats avec le cycle de Milankovic, les cycles des périodes glacières et interglaciaires,  le rôle prépondérant des océans et de leurs courants, m'ont aussi permis d'avoir une  vue assez large ( autant que possible tellement les contradictions et les controverses sont nombreuses )  de ce qui constitue les bases du fonctionnement du climat dans l'état actuel des connaissances, c'est aussi sans compter sur  les phénomènes comme le déplacement des plaques tectoniques, le réveil des volcans...les phénomènes de l'effet de serre ( vapeur d'eau, méthane.... nuages....dioxyde de carbone ) du niveau de CO2 et la capacité des océans à l'absorber, du dégel du permafrost, mais aussi l'importance du développement ou du déclin des écosystèmes des végétaux comme par exemple le phytoplancton ( permettant d'absorber le CO2 ) ou les mangroves ( pour le stockage du carbone ) et des espèces centrales comme les abeilles.

un nouveau cycle de réchauffement à ajouter dans l'optimum climatique de l'holocène


Holocène et réchauffement climatique


Dans le petit théâtre des opposants sur le climat que l'on voit régulièrement dans les médias ( lien le monde étude sur presse ) , ils y a plusieurs redondances, la première des choses et non des moindres qui devraient frapper les esprits c'est l'absence de consensus sur une ligne directive mettant fin aux pollutions mondiales, de l'autre côté c'est l'opposition des experts, des scientifiques qui sont dans l'impossibilité de définir une tendance à moyen et long terme, certes les scénarios sont nombreux mais ils ne garantissent pas un modèle d'une tendance plus qu'une autre, il existe néanmoins des certitudes que peuvent nier les deux pôles théorique du réchauffement climatique – 1850 - est en effet une date qui revient continuellement dans la phase du réchauffement climatique actuel, la paléoclimatologie et l'échelle des temps géologique ont permis de définir les différentes époques de la vie sur terre tout en retraçant les vicissitudes et la véracité dans une chronologie datant les évènements passés, cette chronologie commence à – 4,6 milliards d'années – les experts du temps nous enseignent que dans l'ère cénozoîque du système quaternaire de la période holocène ( la notre ) retraçant les 10000 milles dernières années, que durant cette période de la vie climatique est ponctuée de cycle de période froide ( pessinum ) et de période chaude ( optimum ) ceci n'est pas une exception puisque depuis la fin du précambrien ( - 570 millions d'années ) ils ont réussis à dater les époques de réchauffement à ceux des périodes de glaciation, le premier réchauffement daté est d'ailleurs dû à l'expansion des continents qui dura vraisemblablement 70 millions d'années jusqu'aux environs de – 500 millions d'années, la pangée ou la théorie de la mobilité des continents de Wegener défini l'évolution des continents depuis le permien ( - 225 millions d'années )

Les phases d'extinctions dans les différentes ères

L'évolution de la vie climatique sur terre influence et détermine aussi les périodes d'extinctions des espèces vivantes, on cite régulièrement l'extinction des dinosaures vers – 65 millions d'années qui vécurent tout de même durant quelques 130 millions d'années ponctué par une vague d'extinction de 50 % des espèces durant le Trias jurassique vers – 200 millions d'années dû sans doute à la division de la pangée du Trias, la première extinction enregistrée remonte au système Ordovicien ( - 488 à 445 millions d'années ) avec l'extinction du cambrien.

Dans le passé le climat c’est déjà réchauffé sans la présence de l'homme et des activités humaines 

Tout cela montre bien déjà que sans activités humaines nocives, les activités des cycles du climat fluctuent entre des périodes de réchauffement et de refroidissement, que lors d'une période de réchauffement il subsiste des périodes de refroidissements, les cycles du climat doivent aussi vraisemblablement s'adapter aux changements de la mobilité des continents, de plus comme le montre le petit ère glacière de 1420 à 1830, la diminution de l'activité solaire a vraisemblablement influencé le refroidissement ceci nous amenant dans des études concernant ce domaine, car les périodes de faible activité solaire coïncident avec un refroidissement dans l’hémisphère nord, c'est ce qui ressort des observations passées d’où une prédiction d'une imminente période glacière que certains scientifiques et autres théoriciens du réchauffement nous annoncent, au vue de l'ère du temps climatique on peut difficilement affirmer le contraire, car nous aurons une période glacière dans le futur.


température et concentration de CO2 depuis 400000 ans


La controverse du réchauffement climatique

une bonne chose mettant en évidence les lacunes des uns poussant les autres à améliorer leurs recherches

On le voit bien les facteurs qui rentrent en compte et influencent le climat sont très nombreux, aux origines diverses et très complexes, il paraît donc évident que la controverse sur le réchauffement climatique soit d'actualité parce qu'ils n'ont pas toutes les données, parce que certains lobbies sont derrière des études, parce que la recherche scientifique demande des certitudes et des consensus mais ils ont avant tout besoins des moyens pour réaliser des travaux sérieux, c'est sans compter aussi sur la base de calcul des scénarios reposant bien souvent sur une modélisation numérique et satellitaire et les affaires des Email du CRU et de la petite erreur dans le rapport du GIEC de 2007 doit pousser les citoyens à une certaine vigilance, de plus les soucis financiers, bancaires et politiques de ces dernières années n'arrangent pas la nécessité d'avancé vers une nouvelle société débarrassée de ces boulets.

Cependant s'ils s'accordent à ne pas nier le réchauffement climatique depuis 1850, une partie nie la part prépondérante de la responsabilité de l'homme sur le climat et si le climat a son cycle dans son état naturel, il serait tout à fait logique de parler de l'influence des activités humaines sur la détérioration des écosystèmes et de la biodiversité planétaires, ces derniers jouant aussi un rôle primordial dans le climat et sa régulation, il serait effectivement très naïf et irresponsable de ne pas s'arrêter sur ce sujet tant l'homme dans son ensemble joue avec la nature – jusqu'au jour ou la nature jouera avec l'humanité – mais l'avancé des recherches scientifiques sérieuse nous montrent que l'argument ( que l'on retrouve souvent chez les climato-sceptique ) des données satellitaires limité à son apparition de 1979 est de nature secondaire car les dernières études semblent converger vers une confirmation, entendez par-là ce qui suit.


un chinois en pleine pollution


L'anthropocène ou du mythe à la réalité 

Cette théorie d'anthropisation fonde le principe d'une nouvelle époque géologique basé sur l'influence des activités industrielles de l'homme sur le système terrestre, l'apparition de la révolution industrielle depuis la fin du 18eme siècle a malheureusement produit par le biais des développements économiques de nombreux désordres écologiques, sociétales, sociaux, et humains ( ce que les sceptiques ne peuvent nier ) certes sur l'échelle humaine une grande partie de la population mondiale vit mieux aujourd'hui qu'hier , néanmoins ceci est tout relatif puisque 1 milliard d'être humain sera confronté aux problèmes de l'eau en 2050 alors que des études montrent que des milliard de personnes n'ont pas accès à une source d'eau améliorée à notre époque  sans compter les 850 millions de personnes confrontées en 2012 à la famine que le développement économiques des pays les plus « pauvres » subissent l'expansion économique des pays développés et des pays émergents, ces derniers contribuent d'ailleurs à alimenter une production importante de CO2 et une couche non négligeable des déséquilibres écologiques comme :


  • La déforestation ( effect size mesure la dégradation de la forêt sur la biodiversité ) 
  • L'agriculture sauvage ( pesticides, abeilles, OGM ) 
  • Mise en place des forêts artificielles 
  • Accentuation d'une urbanisation polluante 
  • Une expansion de la démographie urbaine 
  • Les phénomènes de fragmentations écologiques 
  • L'industrialisation de la sur-pêche Les diverses pollutions 
  • Le déstockage de ressources fossiles enfouies (charbon, pétrole, gaz naturel…) 
  • Les catastrophes nucléaires 
  • Dégradation de la biodiversité ( faune et flore - Le livre rouge de la flore menacée bien de chez nous
  • La détérioration progressive des puits de carbone naturel ( Phytoplancton, Mangrove, herbier marin, Marais salants, nappes phréatiques.....) 
  • Etc......... 


On ne peut donc ignorer les ravages que produit l'homme sur la nature surtout quand on a conscience du rôle du fonctionnement des écosystèmes et de la biodiversité planétaire, les changements intervenus sur la faune, la flore, les sols, et les milieux marins ont et auront forcément des impacts sur l'équilibre de la vie terrestre ( Homme, l'environnement naturel, les animaux ) donc du climat, donc des espèces vivantes sur la terre, y compris l'espèce humaine.
Les pays producteurs d'OGM en 2011

OGM et agriculture : deux sujets centraux pour le futur écologique

Autre symptôme pathologique d’une idéologie oligarchique confirmant l’ère de l’anthropisation, est la relation de l’espèce humaine avec l’élément terre, en effet l’agriculture sauvage de ces dernières années ou l’on cite régulièrement la révolution verte née il y a 50 ans est en faite une dangereuse supercherie planétaire qui certes permets aux plus grands nombres d’entre nous de disposer d’une alimentation riche et variée, cependant l’expansion de la vie urbaine, la démographie humaine et la soif d’indexation du profit des productions industrielles sont responsables, consciemment ou pas, des déséquilibres de l’environnement, de la pollution des sols, des eaux et de l’air.

Aujourd’hui, il y a beaucoup d’études, d’expertises, d’informations sur les dangers que représentent l’utilisation des pesticides, le décollement de la filière du Bio n’en est qu’à ces débuts, ce qui constitue dans l’immédiat  une relative évolution, car le constat des pollutions est alarmant et les récentes publications sur les dangers des OGM dû à une étude du Criigen nous imposent une vigilance extrême, cette étude réalisée sous la direction de Monsieur Gilles-Éric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen, nous indique et nous révèle finalement que les études réalisées par l’industrie agro alimentaire sont incomplètes, en effet il n’y a pas d'étude de toxicité chronique sur les animaux régulièrement réalisée et si études réalisées elles sont effectuées par les industrielles et ne dépassent pas 90 jours dans les protocoles effectués, pire leurs fonctionnements révèlent des irrégularités sur la sécurité sanitaire mondiale car le processus d’évaluation des études sur les OGM évolue dans le cadre du secret industriel, de ce faite seul les experts sont autorisés à accéder aux données, ceci pouvant confirmer que les modalités d’accès n’étant pas accessible, notamment aux scientifiques indépendant, on peut donc logiquement s’interroger sur la véracité et le bien fondé de ces études mais aussi sur les autorisations des différentes organisations compétentes sur la sécurité sanitaire alimentaire, notamment Efsa, Anses, et leurs différents tests d’évaluations pour l’autorisation de vente, de production d’OGM pour la culture, les pesticides ne sont d'ailleurs pas à la fête, le Sénat vient de publier un rapport ( vers le risque zéro  ??? )  sur les pesticides et leur impact sur la santé.


étude de Séralini sur les rats nourris au maîs OGM NK603 ( produit par Monsanto )

publiée dans la revue Food and Chemical Technology 

Or cette étude met en évidence le dysfonctionnement des tests réalisés, leur protocole est réalisé selon une méthodologie autre que celle effectuée par les normes internationales en vigueur, deux cents rats, mâles et femelles répartis en groupes de dix, ces derniers ont été nourris avec trois types d’aliments  : du maïs OGM, du maïs OGM au Roundup et du Roundup seul, tout y est passé relevés sanguins, urinaires, hépatiques, hormonaux…ceci afin de déterminer d’une éventuelle toxicité du maïs OGM  NK603, Bingo !!! au-delà de 4 mois de tests ils ont réussis à prouver que cet OGM pouvait se révéler toxique, il faudra sans doute d’autres études sérieuses et dans un cadre de consensus scientifiques pour finalement arriver aux conclusions qui s’imposent, l’interdiction pure et simple de certains OGM. 

Les «réactions" de rejet de la part de l’Anses et du HCH ( haut conseil des Biotechnologie ) ne sont pas surprenante et ne masquent pas les nombreuses interrogations sur les modalités d’autorisations, ils proposent d’ailleurs de réaliser des études sur du long terme, ce qui aurait pu ( et du ) être réalisé avant l’étude courageuse de Séralini sur le maïs OGM  NK603, ils pointent les faiblesses de l’étude car elle ne montre pas de relation de cause à effet entre la consommation de maîs OGM et / ou de pesticide et les pathologies constatées, ils sont néanmoins ouvert aux tests à grande échelle pour ainsi permettre de mettre en lumière les liens de causalité ou pas, l’étude de Séralini ouvre donc la voie à des études normalement poussées à déterminer la mise en place des autorisations sanitaires alimentaires, mais elle pourrait également déboucher sur une remise en cause des méthodes d’évaluations ainsi que les accès aux données réglementé par le secret industriel ceci afin de garantir l’objectif d’un souci de transparence.

Actuellement 3 variétés de soja, 25 de maîs, 3 de coton, 1 de pomme de terre et 1 de betterave sont autorisés pour la consommation humaine et/ou animale.

Liens :


La vision du futur en 2012 : 100 % de doute aucune certitude 

Bien qu'il ne soit pas facile de cerner une certitude plus qu'une autre, car certaines études scientifiques se contre disent les unes par rapports aux autres, il reste néanmoins 100 % de doute sur la capacité de ceux qui nous dirigent à bien prendre la mesure de la situation d'aujourd'hui pour mieux amortir les chocs de demain, il reste une certitude sur le manque de consensus écologique mondiale et malgré les légères mesurettes écologique qu'il faut toute fois souligner - entre 15 et 30 ans de retard, c'est peu et beaucoup à la fois – cela reste et restera très insuffisant, les rapports du Giec si souvent controversé, à tort ou à raison, ne masque pas les difficultés que rencontrent les écosystèmes et les biodiversités planétaires, de plus ces rapports permettent de mettre en évidence de nombreux problèmes que les médias n’abordaient pas ou peu, et à mon avis les rapports du Giec sont de bons compléments aux rapports que peuvent faire les autres scientifiques, les ONG et les experts de la climatologie et de la paléoclimatologie, mais ils ne peuvent être et devenir une référence unique en écologique et en climatologie puisque les données de ces rapports sont incomplets.

2012 évolue dans une zone orange 2050 est le début de la zone rouge

Tout comme 1850, de nombreux experts et scientifiques estiment que 2050 est une date de référence, de basculement écologique, car la part de dégradation et d'émissions de GES, notamment le CO2 ( 390 ppm en 2012 - vraisemblablement 400 ppm en 2020 - 450 ppm en 2050 ? ) sans oublier le méthane.....seront dans des zones dangereuses pour la stabilité du climat et la pérennité de sa réversibilité, les différents « sommets » mondiaux sur le climat montrent d'ailleurs que le Giec n’est pas aussi influant sur les décisions qui s'imposent, ce qui se retrouvent également dans les différents pays composant notamment le G20, le grenelle de l'environnement made in Français de ces dernières années nous montrent bien la voie du peu de crédit qu'accordent la sphère politique et financière sur le sujet central qui est l'écologie et l'évolution de l'homme dans le milieux naturel, les « difficultés financières et économiques » sont forcément des arguments pour limiter ou freiner l'évolution nécessaire ( Conservatisme Idéologique et Imbécilisme oblige ) mais il serait préjudiciable pour l'homme de continuer sur cette folie d'une société de consommation mal orientée, j'entends par-là que la société actuelle – toujours emprunt dans l'oligarchie – a largement les moyens de changer, d'évoluer, tout en continuant de s'enrichir mais différemment, avec une vue bien plus humaine que ces dernières années ou l'argent Dieu domine et reste un empereur dans le royaume des militants de l'enrichissement.

Revoir les modes de financements pour l'environnement

Revoir les modes de financements pour l'environnement 

Le nerf de la guerre du financement est aussi dans l'esprit d'une nouvelle politique environnemental le premier réflexe est de taxer la population dans son ensemble ( taxe carbone, plan de limitation de véhicule polluant à l'entrer des grandes villes ) ce qui ne constitue pas dans ses modalités une véritable incitation à moins polluer, la taxe carbone serait dans le fond une autorisation à polluer, quand à ceux qui ont les moyens de circuler parce qu'ils conduisent des véhicules « propres » c'est un modèle confirmant les visions d'une société oligarchique, ce développement d'esprit sur le financement est totalement déconnecté de la nécessité des enjeux de demain, car les changements climatiques ont aussi un impact négatif sur le développement économique plombant une partie du PIB (  Dara and climate vulnerable forum ) la dernière conférence des nations-unis sur la biodiversité à Hyderabad  propose de ratifier le protocole de Nagoya adopté en 2010, ce qui est déjà une bonne avancé puisque ce dernier pourra permettre d'avoir un accès réglementé aux ressources et une meilleure répartition de l'exploitation liée à la biodiversité, ce projet permet aussi d’étendre la protection des aires de surfaces protégées sur la terre ( 13, 5 % actuellement - 17 % objectif 2020 ) ainsi que la superficie des océans à 10 % au lieu de 2 % les aires marines ont étés identifiées aux nombres de 56 et permettrons peut être dans le futur de développer une zone marine protéger à l’échelle planétaire.

Le budget ratifié et voté pour y parvenir est de 7,5 milliards d’euros par an, il précise également avoir la volonté de doubler cette somme d’ici 2015 mais sans préciser de chiffre à la clef ce qui reste évidemment floue, et faute d’études sur l’estimation du budget en rapport avec la situation écologique planétaire c’est la WWF International qui a budgétisé une somme - 153 milliards d’euros - nécessaire pour parvenir et garantir l’objectif de Nagoya en 2020 on est donc bien loin de - l’objectif terre 2020 - en finalité la ratification du protocole de Nagoya est une bonne nouvelle reste cependant la volonté d’allouer un budget en phase avec la crise écologique majeur d'aujourd’hui et celle de demain et sans changement politique rapide et profond, ce protocole ne servira à pas grand chose.

Toujours est-il que les plans de financements vont devoir s'accélérer, il ne serait pas injuste de fortement taxer les produits spéculatifs financiers pour financer les projets de maintien et de sauvegarde des écosystèmes et de la biodiversité avec une structure d'encadrement rigoureux et indépendant – un centre mondial de lutte pour l'écologie - il ne serait pas non plus injuste que les pays et les industries qui polluent le plus soient mis en contrainte de financer les projets écologiques majeurs de demain – la pollution et la dégradation des milieux naturels ne connaissent aucune frontière – comme l'accomplissement de Desertec ( qui a pris un coup dans l'aile  )  et ses cousins, les parcs éoliens, faciliter le financement du développement d'une agriculture saine, financer l'encouragement d'achat pour Tous des véhicules électriques, hybrides, mais aussi pour le développement technologique des parcs de véhicules professionnels dans le milieux du transport notamment, accélérer davantage le financement des projets de mix énergétique dans le cadre du développement des énergies renouvelables, aider les pays les plus pauvres à se développer dans des projets d'autonomie mettre un plan d'action pour créer un vaste projet du développement du réseaux de l'eau en Afrique, inciter la mise en place de nouvelles industries de l'énergie ( nouvelle centrale « propre » comme le Thorium ou d'autres projets réalisables ) et davantage financer les projets déjà en cours ( rénovation des bâtiments anciens, constructions d'habitats écologiques, réduction des pesticides, développement de l'agriculture bio, la liste est longue et tout financement devrait être raisonné dans une démarche de justice fiscale et d’une taxation équilibrée ne touchant pas seulement les plus pauvres et la classe moyenne.


Eco-villes : une meilleure relation équilibrée entre la nature et l’homme

Eco-villes : une meilleure relation équilibrée entre la nature et l’homme 

En parallèle cette nature nous montrent qu'elles disposent d'un fort potentiel d'adaptation face aux activités humaines en surexploitant sa capacité naturel à entraver les diverses pollutions planétaires, la question centrale et préoccupante est de savoir si cette nature sera capable de continuer à endiguer les phénomènes de déséquilibre que produisent les activités humaines car le développement des activités urbaines doublé d'une expansion de la démographie humaine – 7 milliards d'individus à notre époque, entre 9 et 10 milliards en 2050 – imposent une rapide réflexion sur le mode de vie d'aujourd'hui et surtout demain, ce que vient de réaliser la convention des Nations-Unis sur la Biodiversité  en proposant d’améliorer la santé humaine dans les villes du monde ( Ecocities ) cette étude a été effectuée par 123 scientifiques du monde entier affichant un constat de plus en plus annoncé sur les problèmes de la relation entre l’expansion de la population urbaine et les activités humaines, ils mettent en évidence les dangers d’un manquement de contrôle des villes non respectueuse des écosystèmes et de la biodiversité, 60 % des terres deviendront urbaines d’ici 2030, de ce simple constat il sera alors possible d’aménager par souci d’équilibre une meilleure relation entre - la nature l’homme les activités humaines - cependant aujourd’hui et dans l’état actuel des choses, il y a déjà un semblant de réponse à cette interrogation puisque le cycle d'extinction de diverses espèces au jour d'aujourd'hui (  UICN ) couplé à certains dérèglements écologiques ( Faune, Flore, Erosions des sols, milieux marins et tout ce qui s'y rattache, fontes des glaciers, banquises, CO2, pollutions des sols, des eaux ( au sens large ) de l'atmosphère, puis l'utilisation des énergies fossiles ) nous donnent déjà un aperçu de ce que demain pourrait être...... je me demande encore ce qu'il faut à ces humains pour qu'ils prennent la mesure du battement d'aile du papillon pour qu'enfin il amorce une réelle prise de conscience du changement. 
Mais finalement prise de conscience ou pas il faudra sans doute attendre que le quotidien des habitants des pays développés soit touché pour qu’un changement sain puisse déboucher sur la fin d’un modèle idéologique sociétal mondial qui par ces fondements contribuent depuis 40 ans aux dérives de convergence de notre présent et c’est bien par la raison ou par la folie que l’homme moderne entamera un nouveau cycle de vie dans cet entre-temps d’une époque évoluant dans une transition.

 «Le fait de scier la branche sur laquelle est assise l'homme m'est en péril l'équilibre des écosystèmes et la biodiversité, l'arbre sur lequel repose ces derniers est préjudiciable pour l'humanité.»

Cette longue introduction à cet épais dossier sur le défi climatique est suivi par bons nombres de sujets qui par leurs fondamentaux sont des facteurs primordiaux dans la régulation des cycles du climat, dans les phénomènes du réchauffement climatique ( sol, atmosphérique, océans ) mais il est également important d'aborder le cas des acteurs qui influencent fortement la dégradation des milieux naturels et de leurs conséquences.

 Les dossiers sur le défi climatique, le déséquilibre des écosystèmes et de la biodiversité ( en cours )

Les abeilles : son rôle dans l'écosystème de la faune et de la flore, les conséquences de son extinction

Solaire :  l'alternative énergétique

Thorium : La nouvelle voie de l'énergie nucléaire

Mangrove : son rôle dans la biodiversité

CSC : Captage et stockage géologique du carbone