Il faut sauver le bateau Euro

Le rendez-vous de ce 16 août entre Monsieur Sarkozy et Madame Merkel n'a créé aucune surprise, les annonces comme la mise en place d'une taxe sur les transaction financières, l'instauration d'une règle « d'or » par les 17 pays de l'union européenne pour l'été 2012, ainsi que la création d'un gouvernement économique de l'euro ( réunion deux fois par an ) qui prendra place auprès du côté du conseil de l'union et de la commission européenne.

Un mariage de raison : le premier refus

Cette série de « mesure » face aux enjeux que nous traversons est-elle en mesure de satisfaire et d'endiguer cette crise ? Si d'après les espérances illusoires de la mise en avant des eurobonds ( mutualisation des dettes des pays de la zone euro ) pour tenter de faire passer le médicament et le refus de l'Allemagne, dans l'immédiat, du modèle de son fonctionnement, c'est aussi, là, un signe, qu'à court terme la stratégie dans un contexte de faible croissance et du manque de visibilité à moyen terme n'est pas présent dans ce pays, ni par ailleurs la volonté de devoir assumer son développement, ce qui d'un certain regard peu se justifier.
Malgré toutes les mesures décidées dernièrement seront-elle suffisamment pertinente dans ce contexte particulier de cette crise et des enjeux électoraux à venir ?

Le résultat de cette réunion, au présent, n'est pas très orienté sur la solidarité européenne, et bien que l'on puisse comprendre la réticence ( du moment ) de mettre en place une dette commune à tout les états de l'union monétaire, peut être manque t-il dans ces contextes si complexe du courage et des convictions, qui malheureusement rejoignent le peu d'enthousiasme manifesté lorsque la situation ce prête aux réformes structurelles et visionnaires de l'avenir européen, des pays la composant et des citoyens y travaillant.
Cette réunion donne un autre visage que celle du 21 juillet.

Là, aujourd'hui, on pourrait interpréter cela par des mesures rustines, tentant de colmater des brèches d'un système, qui de toute les manières possible sera sérieusement à revoir, pas le temps donc de se gargariser l'ego d'une réussite, il y a vraiment pas de quoi, et même s'il on peut entrevoir une timide avancée ( taxe sur
Les transactions financières notamment ) sur le processus des euros-obligations pour le futur, quand les piliers des états de la zone euro seront, croissance oblige et poids de dette en régime forcée, au mieux qu'aujourd'hui ( mais quand ? ) rien ne garantie la stabilité de cette zone, notamment pour les pays les plus défavorisés par l'impact des crises, des dettes, et du manque de croissance.

Aujourd'hui comme hier : un manque de courage et de convictions européennes
  




En visionnant les nombreux et riches intéressants graphiques ( évolution des dettes publiques sur la périodes 1995-2010 ) sur le site les crises.fr
la première chose frappante, même pour un nul en math, c'est de constater la continuité de la chute des recettes face à l'augmentation des dépenses donc de l'accumulation du déficit général dans une période, qui reste à souligner, présente une relative et faible croissance, cumulé aux tsunamis des crises financières et bancaires depuis 2007-08, ce qui ne manque pas de révéler de nombreuses interrogations sur le déroulement des divers budgets de ces dernières années – sur quelle base de modèle de croissance les budgets ont-ils été préparés ? - Comment aujourd'hui résoudre ce déficit général dans un contexte toujours aussi morose dû à l'absence de croissance ?



Aujourd'hui en France, notre ministre du budget nous rappel qu'il garde une confiance notoire dans la solidité de l'économie américaine, en tant que Français j'aurais nettement préféré qu'il développe la confiance dans l'économie de notre pays. Car dès à présent, il nous faut trouver 10 milliards de roros pour conserver notre confiance à l'égard de cette précieuse règle des agences de notations, pas de panique, il y a des idées et quelles viennent du centre, de la gauche ou des verts, les idées sont là et mérite d'être développées....même du côté de l'ump, d'ailleurs le consensus des idées commencent à faire émerger une ligne qui depuis des années cessent d'être l'objet d'une attention :

  • Réduire la diminution des charges sur les bas salaires
  • Regarder l’efficacité de la prime pour l’emploi
  • Revoir la baisse de la TVA dans la restauration
  • Taxer davantage les hauts revenus
  • Taxer les flux financiers spéculatifs
  • Augmenter la Tva sur les produits de Haut de gamme
  • Abaisser le coût du travail
  • Supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires
  • Abaisser l'impôt des sociétés des entreprises qui réinvestissent les bénéficient
  • Baisser la TVA sur le basique alimentaire
  • Continuer la lutte contre la fraude des petits et surtout des gros poissons
  • Epargner davantage les classes moyennes et les pauvres
  • Supprimer le bouclier fiscal
  • Revoir la politique de la gestion de la précarité 
  • Arrêter les interventions militaires en Lybie ( ici aussi ) et en Afghanistan 

Toutes ces mesures semblent partir du bon sens, reste à savoir dans un contexte politique chargé si elles seront aux rendez-vous dans les prochains mois voir les prochaines années.

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