L'avenir du numérique au pays des lobbies II

L'avenir du numérique au pays des lobbies II


Apple, IFPI et Hadopi nous montrent la voie….

Le 23 janvier 2012, l'IFPI (  Fédération internationale de l'industrie phonographique ) nous pondait une étude qui a durée 18 mois, cette étude était censée nous apporter une lumière sur la bonne santé, ou pas, de la filière musicale avec à la clef des chiffres sur l'évolution des ventes de musique notamment numérique des majors, les universitaires ont été chargés de vérifier le comportement des internautes Français téléchargeant sur la toile ( requête de recherche via Google ) tout en évaluant l'influence de la mise en place de la Hadopi, ce qui à la base est forcément intéressant et comme pour toute étude pondue, il est important de jeter un regard sur qui la réalise.

IFPI soutien l'Hadopi : je te flatte ton droit d'auteur, tu me flattes mon Copyright

L'étude nous apprend et avance des chiffres se basant sur les ventes d'albums et de titres de la plateforme de vente Itunes issue des quatre majors, ces ventes aurait donc augmenté, notamment chez nous en France, entre 22,5 et 25% de plus que la moyenne de chez nos voisins (  Belgique, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Allemagne ) c'est là que l'applaudimètre de l'Hadopi

"Cette étude confirme la tendance, déjà soulignée dans les études barométriques publiées par l'Hadopi, d'un changement des usages des internautes vers des pratiques licites" conclu le communiqué de la Hadopi du 23 janvier 2012

c'est fait ressentir jusque dans les oreilles des observateurs avisés et aiguisés, comme l'analyse pertinente de l'article du monde démontrant ( et démontant ) que les techniques d'analyses de base de l'étude de L'IFPI ne prouvent pas de corrélation entre la mise en place de la Hadopi et l'évolution des ventes numériques, la raison, la position de Itunes en France notamment, car certes la progression ne peut être contestée, mais le paramètre inclus dans les graphismes du monde montre un autre aspect, que l'étude de l'IFPI ne montre pas.

ventes albums sur Itunes







En effet la France est le leader européen des ventes de IPhone et Itunes appartenant à Apple ( la religion Apple a été prouvé par le géni des neuroscienceset son petit côté 1984  ), les utilisateurs de Iphone ont donc nécessairement besoin d'installer ce logiciel pour se rendre sur la plateforme et acheter légalement de la musique dans la boutique d'Itunes, de part sa position dominante que se soit sur Itunes ou sur Iphone, Apple a donc là deux trésors très Fashion 2.0, il était donc très intéressant de se pencher sur la relation que l'un et l'autre entretiennent quand il s'agit d'achat de musique « numérique », c'est là  que l'article du Monde intervient, avec graphisme à la clef, car il démontre une corrélation entre le nombre de vente de nouvelle version de Iphone et l'achat sur Itunes, mais également l'influence des  fêtes de fin d'année, la comparaison des recherches « iphone » et l'écart des ventes sur Itunes tend à montrer que ce dernier suit l'influence du premier, l'Iphone donc, le raisonnement est tout trouver pour avancer le fait que les Français possédant un Iphone s'intéressent avant tout à l'achat du portable avant d'acheter sur Itunes, ce qui me fait dire également que ces utilisateurs privilégies avant tout le matériel plutôt que d'acheter directement la musique de leurs artistes.

Les rois de la pomme

Les derniers chiffres de ventes d'Apple vient appuyer la thèse de l'article du monde, en effet il s'est vendu pas moins de 37 millions du dernier Iphone en l'espace de trois mois, les trois derniers mois de 2011, ce qui est nettement plus élevé que les 20,3 millions écoulés l'année précédente, il faut bien préciser que la production est elle aussi sur un rythme très élevée,  sûrement pas au bénéfice des employés « made in china » fabricant ces « jolis » jouets 2.0  pour 12h de travail par jour à 17$.




L'intégralité de l'article du New York Times : How the U.S. Lost Out on iPhone Work


En parallèle, Apple a dans le courant de l'année 2011 ( année ou le chiffre d'affaire fait un bon de....73% le portant à 46,3 milliards de dollars et développant également une croissance de profit exceptionnellement élevé puisque le bénéfice Net se porte à un niveau de 13,06 milliards de dollars ), déposé des recours pour contester la taxation pour copie privée des tablettes tactiles ( arrêt de la taxe sur les tablettes tactiles depuis le 1 janvier 2012 ) ce qui a pour conséquence la stupéfiante particularité constaté, qu'Apple n'a versé aucun roros pour la redevance 2011

Comme le stipule l'article de PC Impact deux procédures sont en cours, le premier se passe au TGI de Nanterre tandis que le second est un recours devant le conseil d'état.

A défaut de faire vomir cela a au moins le mérite de nous montrer de nombreux exemples de notre société moderne et du fabuleux système culturel et commercial dans lequel nous évoluons.

La fermeture de Megaupload et le retour du P2P :

Pour autant on ne peut nier le fait que les maisons de disques ont encaissés 13,8 millions d'euros de chiffre d'affaires, mais l'étude de l'IFPI très consensuel ne permet pas d'affirmer avec certitude le fait de l'influence de la mise en place de la Hadopi en revanche il paraît évident qu'une partie des utilisateurs du P2P d'avant Hadopi soit rentrer dans le rang des internautes téléchargeant légalement,  néanmoins l'étude confirme bien l'influence ( que tout le monde connait ) d'Hadopi dans la chute de la fréquentation du P2P, car l'autre partie des utilisateurs du P2P,  les « sauvageons 2.0 » eux, ont anticipés son arrivée et se sont rués sur le Download direct comme Megaupload.

La mise en place de l'Hadopi confirme une volonté de poursuivre la défense du droit d'auteur, tout en  continuant et intensifiant la lutte contre la contrefaçon sans oublier de pérenniser le fonctionnement du Copyright, et la récente fermeture de Megaupload, emblème du Download Direct ( et non du partage au nom de la défense de la culture ) change la donne pour ces « sauvageons  2.0 » ayant pris l'habitude de charger la mule différemment.

Internet Observatory





Le rêve Hadopien serait qu'ils se convertissent tous à Apple pour faire exploser les compteurs des ventes de musique numérique et justifier la mise en place d'Hadopi, qui coûte pas mal aux contribuable Français, c'est là qu'intervient de nouveaux graphismes mesurant, lui, la fréquentation des réseaux P2P, et comme le montre les graphismes d'Internet Observatory les taux se sont emballés suite à la fermeture de Megaupload , c'est notamment BiTorrent qui bénéficie d'un retour en force et ce malgré la présence de la Hadopi, ce qui ne manque pas d'attirer l'attention de Numérama notamment, la peur si désiré par cette autorité semble avoir échoué, ce retour à la tradition P2Piste confirme déjà la nostalgie de ce type de réseaux et conforte l'idée que ces utilisateurs chercherons coûte que coûte à imposer leurs visions de consommation, cette emballement devra néanmoins être confirmé dans les mois suivants l'arrêt de fonctionnement de Megaupload, toujours est-il que les conséquences seront sans doute l'intensification de la mise en place des réseaux P2P Cryptés, des réseaux anonymes, d'un retour forcené des échanges de disques durs, de clefs USB, bref tout ce qui facilite les échanges de fichiers, il est donc de très loin envisageable de voir exploser les ventes de musique numérique et ce malgré Hadopi, bon certains peuvent toujours rêver un peu, c'est gratuit, en revanche une nouvelle politique commerciale et la mise en place d'offre adaptée devrait permettre le développement progressif des ventes du numérique sur celui des ventes physiques, condamné au déclin.

Internet Observatory

Dans l'emballement, il faut dire que l'actualité numérique est particulièrement riche en ce moment,  là ou certains se réjouissent des chiffres de l'IFPI et du soutien Hadopien il n'en fallait pas moins pour revigorer la défense de notre système culturel et de l'exception Française avec les droits d'auteurs en insistant particulièrement sur l'aspect non négligeable de la spécificité culturelle Française « que l'on considère toujours comme des biens de première nécessité »..... je rajoute commerciale.

On met le doigt, à juste titre, sur le fait qu'il est particulièrement difficile d'être suffisamment diffuser alors que l'on dispose d'une richesse créatrice, on nous promet là une loi visant à  «  fixer les responsabilités et engagements de chacun » et ce n'est pas une loi qui changera la donne sur la difficulté des artistes désirant vivre de leurs arts, car pour séduire et convaincre une majors ou même un label, il faut déjà avoir un projet bancable collant bien souvent à l'époque musical du moment, et pour beaucoup d'artistes il faut déjà avoir réussi à vendre pas mal d'albums autoproduits avant de pouvoir croire au père Noêl.

Les meilleures révolutions sont celles qui se font par transition

On nous présente un « joli discours » du droit d'auteur "La différence entre Mozart et le créateur contemporain, c’est le droit d’auteur" alors quand finalité « Le point commun entre Mozart et la majorité des créateurs c'est l'absence des droits d'auteurs » on met le doigt sur le fait que la culture souffre à cause de l'arrivée du nouveau monde "La culture n’a pas à souffrir de la déréglementation du monde nouveau" et c'est encore une grossière erreur de posséder ce genre de raisonnement puisqu'en définitive, c'est bien à l'incapacité de l'ancien monde à s'adapter au paradigme du nouveau monde numérique que l'on doit les dysfonctionnements que l'ont constatent tous les jours, les exemples ci-dessus montrent bien cet argument justifié, certes cela peut offusquer voir même pourquoi pas indigner le fait que la position dominante de l'ancien monde se met au pas du nouveau et il faut bien mettre l’accent sur cet aspect,  « reconnaître la naissance d'un nouveau monde par un des membres de l'ancien, c'est avouer à soi-même d'être déjà dépassé » toujours est-il que l'un et l'autre ont des intérêts communs, celui de faire évoluer un système commercial et culturel.





Les meilleures révolutions sont celles qui se font par transition, pour le plus grand bien de tous et pas seulement au profit de quelques-uns, le partage des fichiers et sa légalisation dans l'espace web 2.0 peuvent librement cohabiter avec un système commercial contribuant à satisfaire les ayants droits, le potentiel du numérique compensera largement le déclin programmé de l'ancien monde, le développement idéologique de la Hadopi pour le droit d'auteur ou la sauvegarde intensif du Copyright sont une perte de temps et d'argent, le fonctionnement structurel du système commerciale et culturel montre des signes évidents de « grosse fatigue » seule une profonde révision structurelle de son développement pourra permettre au système économique d'aller de l'avant, pas seulement au cinéma, mais dans la vrai vie.

D’ailleurs un audit du fonctionnement de la Sacem permettrait de voir apparaître les économies réalisés et la mise en place d’un nouveau système plus adapté et collant à son époque permettrait également de se rendre compte que le bénéfice serait même plus avantageux pour tous que celui en vigueur actuellement, il y a 137000 sociétaires affiliés à la Sacem en 2011 ( sans doute très loin de représenter la majorité des artistes-créateurs ) il y a eu 819,6M€ perçus et répartis en 2010 et 2011 et 647 M€ répartis aux ayants droit perçus en 2009 et 2010  hors action culturelle, et seulement 16,6M€ consacrés au soutien du spectacle vivant, de la création et de la formation.
Les chiffres Sacem 2011
Les chiffres Sacem 2011

Que l’on soit pour ou contre la Sacem, la question n’est pas là, la question est nécessairement orientée sur le fonctionnement et la répartition dans un souci du mieux être de la création et des créateurs, voir même pourquoi pas de favoriser une politique culturelle axée sur le développement du spectacle vivant, d’une meilleure aide aux productions artistiques nouvelles et innovantes, de soutenir la filière des petits producteurs et des labels en difficultés, mais aussi d’un programme de formation artistique et de l’éveil artistique de nos chers jeunes générations, bref côté idées c’est pas ce qui manque, juste une question de se donner les moyens de la volonté.




Acta, Sopa, Pipa aussi…

Il y aura forcément et toujours de la réticence et de la résistance, des deux côtés ( défenseur du libre partage + contribution des ayants droits Vs droit d'auteur/Copyright/propriété Intellectuelle ) , nous assisterons à plusieurs phases, comme celle que nous vivons, ou l'on évoque dans certains partis politiques la mise en place d'une licence globale et d’une légalisation des fichiers, ce qui en soi est déjà une révolution, rappel toi il y a 10 ans,  d’autre hésite encore car la prise de conscience et les intérêts commerciaux ne sont pas encore réellement bien perçu, les raisons des blocages sont assez nombreux, les craintes suscités par une légalisation du partage des fichiers remettrait sans doute en cause la volonté affiché de combattre et d’intensifier la lutte contre la contrefaçon, c’est là qu’intervient le rôle de l’Acta ( Accord Commercial Anti-ContreFaçon ) qui vient d’ailleurs d’être signé par 22 pays dont la France, l’Acta ne se contente pas de limiter sa lutte dans le net, mais aussi en dehors de son espace, ceci afin de garantir la continuité du fonctionnement de la propriété intellectuelle, dans la foulé la Sopa et Pipa soulevaient de nombreuses contestations de la part des acteurs du Web organisant un Black-Out notamment par Google, Wikipédia et bien d’autres…..

On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, même au centre de la toile

Ils affichaient donc leurs légitimes mécontentements et les nombreuse inquiétudes suscitées,  même certains sénateurs commencent à faire machine arrière comme le souligne l’article du nouvel ob's, me diriez-vous mais pourquoi ? les textes qui sont en préparation permettront, sous prétexte de lutter contre la contrefaçon, d’offrir aux ayants droits des outils de défense visant exclusivement leurs intérêts,  notamment et non des moindres de court-circuiter le système judiciaire de faire son travail et de garantir une certaine partialité, en effet cela leurs permettraient de réaliser le blocage d’accès aux sites accusés de faciliter le piratage sans l’intervention de la justice, mais cela remettrait en cause également le fonctionnement du système DNS et de l’internet mondial facilitant du même coup par son imposition un potentiel de censure non négligeable, en sommes des cow-boys 2.0 imposant leurs règles et leurs visions de leur nouveau monde.
  

Au regard des bons chiffres de perception ici ou , au-delà de la bonne forme de la santé de certains acteurs audiovisuels comme le monde du cinéma, mais aussi de l’excellente santé financière d’un acteur comme Apple et dans l’encourageante monté en puissance du marché de la musique numérique, pas grand-chose voir rien ne justifie l’intensification et la mise en place d’une vision répressive de la lutte contre les « sauvageons 2.0 », enfin c’est en tous les cas mon avis et c’est à chacun de se poser cette question.
 

En attendant de te faire réfléchir et si tu es contre l’ActaPussy tu peux toi aussi jouer au cow-boys 2.0 et manifester pacifiquement ton point de vue de « Citoyen ».














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Le futur du numérique au pays des lobbies

Après une bonne dizaine d'année d'addiction aux téléchargements illégaux avec l'ancienne ère du Napster et du P2P, les ayants droit et les lobbies ont portés leurs attentions et ont entrepris de faire le nécessaire pour obliger la législation à être davantage favorable à leurs fonctionnements, sans pour autant voir apparaître une lueur de mieux être dans le déclin des ventes de disques, ni voir dans l'immédiat constater le décollage du marché du numérique, la Hadopi I II, les versions du savoir faire Français dans la lutte contre le piratage ( téléchargement illégal ) et la promotion du sauvegarde du système du droit d'auteur et du Copyright, ont donc pris naissances avec quelques nombreuses et coûteuses irrégularités, comme la fabuleuse « négligence caractérisée » ( un non sens en Informatique ou bon nombres d'ingénieurs et autres Hackers doivent encore se taper la barre de rire ) responsabilisant l'utilisateur du poste informatique, « négligence ultra caractérisée » c'est aussi ce qui c'est passé sur une des serveurs de TMG, la société mandatée pour collecter les IP sur les réseaux P2P, il y a aussi ceux qui sont Accusés à tort pour leurs adresses IP c'était sans compter sur les coûteuses démarches de la carte jeune qui même dans la version II reste un bide intergalactique......bon dans le fond c'est pas forcément une mauvaise idée ( qui ne sert à rien ) mais aussi le prosélytisme des droits d'auteurs et la promotion d'Hadopi dans les établissements scolaires bref ! Une coûteuse organisation pour les contribuables Français, et c'est dans sa version III qu'Hadopi compris qu'il fallait ( dans son raisonnement ) lutter contre le Streaming, en revanche question de soutien au développement de la filière créatrice artistique Française, nada, pire le conseil de la création artistique créé en 2009 a été abrogé deux après en 2011, remarqué ce n'est pas une surprise puisque ce dernier était une expérimentation en matière de politique culturelle.

Bien que je ne sois pas un pro-hadopi, je ne suis pas totalement contre son principe ( sauf pour cette négligence caractérisée et ce qui tourne autour ) car il faut reconnaître qu'un état ne peut laisser se développer un système de partage au détriment du monde de la culture et des artistes qui vivent de leurs arts ( tous ne pètent pas dans la soie ), tout du moins dans l'état actuel de son évolution, mais il faut également reconnaître les biens faits du développement du téléchargement illégal, c'est la tout le paradoxe voir une contradiction du sujet, pourtant au fil des années du développement de l'ADSL 2, les comportements de certains internautes ont mutés au fur et à mesure ou la technologie progressait, cette mutation comportemental est aussi en réponse à la monté du système répressif mis en place par diverses législations, cette tension émise par les internautes a obligé les maisons de disques à revoir leur copie et c'est à cette occasion qu'elles ont proposées dans un premier temps, des verrous comme les DRM ( sans intérêt ), une écoute limitée à 30 S ( commercialement sans intérêt ) puis c'est orientées vers une baisse progressive du prix des CD...vous avez la réponse...sans intérêt.


Creative Commons


Le développement technologique a également son impact sur la consommation musicale légale, plus de matériel Hi-Tech dans le budget, plus de nouvelle dépendance 2.0, la démocratisation des réseaux sociaux et l'émergence du Web 2.0 ont également contribué à la mise en place d'une revendication numérique, celle de pouvoir jouir du partage que propose la révolution culturelle qu'est internet, la création des Creatives Commons, les logiciels « libres », le mouvement open-source, le formidable pouvoir de création qu'offre cet espace est aussi un facteur de développement économique, social, et écologique, ce nouveau paradigme est aussi motivé par le fait que cet espace n'est pas gratuit, bien qu'il y est des espaces de point gratuit wifi.

L’utilisation de ce type de licence oblige certains acteurs à évoluer, la Sacem a d'ailleurs récemment ouvert sa politique de fonctionnement au monde Des Creative Commons, ce qui est forcément à saluer, sur une base expérimentale de 18 mois et autorisé à des fins promotionnelles, les oeuvres des artistes sociétaire Sacem pourront être diffusées sur la base de trois types de licences :

Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale (CC BY-NC)

Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage à l'Identique (CC BY-NC-SA)

Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification (CC BY-NC-ND )

l'exploitation commerciale de ces oeuvres placé en CC exclue la possibilité aux auteurs Sacem de pouvoir réaliser des ventes, attention cependant cela ne sous entends pas que ce type de licence puisse interdire les artistes non sacem de vendre, néanmoins les auteurs devraient avoir la possibilité de diffuser sur les réseaux P2P ces oeuvres spécialement sélectionnées, cette version de licence Creative Commons Sacem est une version bridée qu'il est important de souligner, tout comme l'inquiétude de l'article de Numérama.

Ce changement dans le paysage culturel est un formidable levier pour la démocratie et l'accès à la culture et à la connaissance, cette monté en puissance de ce mouvement démocratique rencontre forcément de vive résistance puisqu'il remet en cause le fonctionnement et les fondations d'un système commercial, la domination de l'ancien monde industriel ne compte donc pas lâcher le gâteau aussi facilement, c'est là que les lobbyistes jouent leurs rôles auprès des forces politiques, pour sauvegarder le système culturel en place et mettre "l'accent" sur le caractère « dangereux » que sont les « sauvageons 2.0 » ( d'ailleurs bons nombres ne cessent de le clamer et ce depuis bien plus longtemps que moi ) ces multiples pressions aux divers horizons ont conduits à mettre en place, pas seulement en France, un système répressif obligeant plus ou moins le consommateur-internaute à payer ce qu'il consomme ( ce qui à la base se justifie ) tout en hésitant pas à stigmatiser ce que l'on nomme facilement « les pirates » pour responsables du déclin de la chute des ventes de disques, ils en font sûrement partie, mais ne sont pas Les uniques responsables, cette directive nous donnent pas mal d'exemples ironiques ( bordel familiale , police municipal chargeant la mule, prof, madame Michu les problèmes ip, etc..... ) et montrent donc son utilité car proposant par son initiative moultes problèmes engendrés.

La mutation Hadopienne cause aussi l'émergence de la remise en cause de l'illimité d'internet, le filtrage du Streaming ( beau prétexte ) est aussi pointé du doigt, quand il s'agit de répression ils ne sont jamais avare d'idée comme le filtrage par défaut des FAI, et de du filtrage de la pornographie par défaut ( re beau pretexte) la lutte contre l 'anonymat ( quoi que pour pas mal de fake qui trollent comme des porcs cela ne serait pas plus mal ) le filtrage DNS pour les sites, et j'en passe....vouloir surveiller la masse est une chose, ce n'est pas forcément malsain d'ailleurs, tout dépend ce que l'on en fait.

Hadopi, est donc ce qu'elle est, elle n'en reste pas moins un bon laboratoire de ce qu'il ne faut pas faire et c'est à travers ces nombreux exemples qu'elle nous montre la direction à prendre pour permettre un bon et juste équilibre pour les ayants droits et les internautes, au fil du temps numérique l'affrontement idéologique que propose les pro de l'ancien monde ( droit d'auteur-copyright ) contre les pro du nouveau monde ( partage et légalisation des fichiers + contributions pour les ayants droits ) nous apportent de nombreux enseignements, les premiers se focalisant avant tout sur le tout répressif et un modèle commercial inadapté alors que les seconds offrent la solution aux problèmes, et dans notre contexte politique actuel plusieurs profils pourraient se distinguer dans les mois à venir ( enfin peut-être ) l'un que l'on connait avec la coûteuse Hadopi et le pack répression ( filtrage, DNS, surveillance zélé, etc.... ) tout en rejetant des solutions adaptées aux nouveaux mondes numériques, et de l'autre une abrogation pure et simple de ce système avec une légalisation du P2P et un système sans doute inspiré de la licence globale ou d'une licence globale tout court ( idée que je soutiens, de moins en moins probable ), c'est d'ailleurs l'idée que formula Madame Aubry avec sa proposition de dépénaliser le téléchargement illégal qui fait partie des propositions du programmes du PS, celle-ci fut même taxé de....vol ce qui est assez remarquable dans le fond puisque cette proposition rejoint la licence globale ( partage de fichier pour les internautes contre une contribution permettant une rémunération des ayants droit ) c'est d'ailleurs relativement étrange que l'on puisse désirer taxer les FAI pour financer le CNN et être contre le projet d'une licence globale, une histoire d'idéologie certainement ( rapport de l'Onu sur la liberté et internet reconnu par 41 pays sauf la France – rapport pointant du doigt la Hadopi et le Filtrage ) et le dernier profil en date est le remplacement de l'hadopi 2 par l'acte 2 de l'exception culturelle Française ( que l'on pourrait nommer une hadopi PS ) il ne s'agit donc pas d'une abrogation mais d'un remplacement et d'une adaptation nouvelle de l'Hadopi.

Les incertitudes demeurent donc au PS quand à l'orientation à prendre pour le dossier hadopi, car si la mise en place d'un nouveau système de contribution pour le monde culturel fait presque consensus ( en attendant les modalités et le montant budgétisé ) l'avenir hadopien est quand à lui en suspend, l'abrogation pure et simple d'hadopi tangue au fil des mois, et malgré que le PS se fasse l'écho de la lutte anti-répressive imposé par la hadopi, la force des lobbyistes de la culture et du numérique entend peser et influencer la conservation de cette autorité, ce qui à première vue n'est pas une surprise, en revanche le développement du projet numérique socialiste resterait incompris et mal vécu, je parle des électeurs-internautes, si le fond de l'esprit de l' Hadopi était conservé, car dans sa démarche répressive la Hadopi actuelle est en phase avec son idéologie touchant bien au-delà du monde culturel, pire, la mise en place d'un autre système plus policé serait d'ailleurs en plus d'être une déception, une incohérence, car soit on légalise le partage et on met en place un système de contribution pour les ayants droits, soit autant conserver la Hadopi actuelle, il ne peut subsister d'autre voie que l'une ou l'autre, un système entre les deux parasiterais le monde culturel et le monde du web, attention donc au carton rouge électoral....l'acte 2 de l'exception culturelle Française que propose la candidature Socialiste de Monsieur Hollande ( développement des offres légales sur internet en simplifiant la gestion des droits et imposer à tous les acteurs de l 'économie numérique une contribution au financement de la création artistique – la taxation visé se tourne vers les FAI et les fabricants de matériel ) comporte également la protection et la défense des droits d'auteurs et la lutte contre la contrefaçon commerciale permettant ainsi de poursuivre les travaux de l'hadopi actuelle, une création d'hadopi PS en quelque sorte, bien qu’il faille attendre les modalités de la partie répressive de cet acte 2 de l'exception culturelle Française, cette démarche soutient toujours le fait d’opposer le public aux auteurs et aux opposants de la liberté de partager sur la toile, c’est d’ailleurs une erreur de vouloir encore stigmatiser les créateurs en opposition avec le public car il ne s’agit qu’une catégorie de la filière créatrice artistique, pour autant tout n'est pas mauvais puisqu'on apprend, Si victoire il y a, la création d'un plan national d'éducation artistique permettant l'éveil et l'apprentissage de la maternelle jusqu'à l'université, puis d'un retour sur le centre national de la musique.

Les anti-hadopistes : du pain béni pour saucer les bulletins de votes

La tentation n'est pas moins grande pour tenter de draguer les anti-Hadopistes, et en ces temps de veille électoral, certain l'on d'ailleurs bien compris, comme Marine LePen surfant sur les eaux des anti-Hadopistes, ( enfin pour les intégristes ) ce qui d'un certain regard est assez « un pays marchant sur la tête », je veux dire par là, que l'absence de l'idée politique culturel que proposait Martine Aubry semble d'une part avoir été relayé par la puissance de conviction des lobbies culturels et industries au détriment des citoyens-internautes, et je n'ai pas la naîveté de penser que cela favorisera les artistes-créateurs et de l'autre cela pourrait permettre l'émergence d'une récupération par le FN, et il n'y a guère qu'à Europe Ecologie-les verts, le parti pirate, Mélanchon que l'ont se « soucis » de cette contestation.

Le PS devrait retenir davantage le projet que proposait Madame Aubry, et ce malgré les nombreux paramètres auquel il doit faire face, il devait également s'inspirer du programme culturel d'Europe Ecologie les verts, d'ailleurs tout comme pour la stratégie énergétique, petite aparté, la stratégie numérique reste importante pour l'évolution démocratique et économique, et pour avoir au printemps une belle rose épanouit rien ne vaut une bonne tige verte, les principaux axes doit être portés sur le financement et la répartition économique du numérique satisfaisant les ayants droits et les lobbyistes, puisqu'en définitive ce n'est pas l'internaute le problème, mais le « manque à gagner » du système culturel actuel évoluant dans le nouveau monde numérique, il reste évident que cela ne peut plus se faire sur le dos des électeurs internautes, il faut donc la mise en place d'un système permettant aux internautes de circuler librement sur le net sans être stigmatiser comme de vulgaire voleur et un système de contribution pour les ayants droits puis une attention particulière sur le système de répartition en vue de soutenir la filière des artistes créateurs et des petits producteurs.

Effrayé par l'Hadopi, les fans de Rap se ruent sur la vente en ligne :



Malgré les pressions, le conseil de l'Europe commencent d'ailleurs à s'ouvrir peu à peu aux solutions qu'offrent le monde numérique, en effet une étude a été réalisé en vue d'adopter la licence globale, celle-ci recommande la mise en place d'un « forfait contenu » pour le monde de l'audiovisuel à une hauteur de somme de 4,99 euros par mois sur le "peer to peer", une somme forfaitaire ? Cela tombe bien car les derniers chiffres du marché de la musique numérique nous indique l'excellent taux d'abonnement en constante évolution, bon on peut néanmoins se demander l'utilité d'une telle mise en place pour l 'audiovisuel en sachant que le monde du cinéma affiche des taux de fréquentations largement satisfaisant ( enfin sauf pour les petites producteurs ) depuis 2008, bien avant Hadopi donc, ces taux ne sont pas équivalent pour le secteur musical, la chute des ventes de disques continue sur sa lancer et le marché du numérique n'est toujours pas arrivée à maturité, ce qui semble logique quand on regarde de prêt le fond du sujet, cependant quelques indicateurs semblent être encourageant, aux Etats-unis en 2011 les ventes numériques ont dépassés les ventes physiques avec une représentation de 50,3 % des ventes totales de musique en 2011, c'est ce qu'indique les études de Billboard et Nielsen, il n'y a là-bas aucune Hadopi Inside, une belle progression évoqué déjà auparavant, chez nous en revanche l'étude Gfk / Observatoire de la Musique, nous indique que le marché de la musique numérique ne représente toujours que 13 % , on peut donc émettre de gros doute sur les récentes déclarations en vue de nous faire croire de la réussite de l'Hadopi dans le développement du marché de la musique numérique, reste cependant à voir ce que cette étude qui a durée 18 mois et publié par IFPI nous enseigne et surtout de la mise en place de leurs méthodes, actuellement nous ne savons pas qui sont les quatre chercheurs issues de l'université, d'autant plus que celle-ci arrive dans un contexte pré-électoral, mais il y aura sûrement des choses à retirer de leurs observations, à suivre.

Le cas Megauploadz et les autres : la Cyberguerre au menu

Au moment ou je rédigeais ce billet, MegaUploadz était sommé de fermer boutique par le FBI et son patron Kim Schmitz, emblématique nabab de la mise à disposition des fichiers à partager ou l'on retrouvait des fichiers Copyrightés, celui-ci se serait enrichi sur leur dos, ce site d'après le FBI et la justice américaine aurait généré 175 millions de dollars de recettes, mais ce n'est pas tout, Megaupload Ltd est une entreprise liée à Vestor Ltd, société suspecté d'être en violation des droits d'auteurs, mais également pour racket et blanchiment d'argent, en attendant que la justice face son travail, Megaupload prouve déjà que l'on peut dégager un business modèle parce que les internautes sont prêts à payer si nécessaire pour avoir accès ou posséder des fichiers, cette réaction est d'ailleurs un comportement typique de l'internaute contestataire en réponse aux lois répressif et à la stigmatisation de la chasse aux « pirates », cela c'est déjà observé avec The PirateBay notamment, la Hadopi l'a d'ailleurs bien compris en demandant la mise en place d'une étude sur le financement des sites illégaux de streaming et de téléchargement direct.

J'ai fait une rapide recherche sur Groggle en tapant « téléchargement accusé à tord » ( en réponse à l'absurdité IP ) et je suis tombé sur ça ( voir screen ci dessous ) toujours en cache chez Google au 210112 , une video intitulé « Accusé à tord.avi » ce qui tout de suite attise l'appétit du « sauvageons 2.0 », sur le deuxième screen, on peut voir rapidement que le patron de Megauploadz a monté un système permettant aux visiteurs de pouvoir s'inscrire et potentiellement gagner de l'argent, ce qui renforce l'intérêt de l'action du téléchargement illégal en adoptant un mouvement anti-lois répressives, le côté cupide en plus, ce qui d'ailleurs rejoins le sport national du téléchargement et du partage illégal des années 2000, ou bons nombres réalisaient son petit biz, support papier et web compris.

Accusé à tort Megaupload






Le P2P étant été ciblé par les chasseurs de « pirates » les « sauvageons 2.0 » se sont organisés et ont anticipés la répression, les chiffres du déclin du P2P confirme bien cette constatation, le P2P était d'ailleurs à son origine prévu pour permettre le partage des fichiers, sans pour autant favoriser et désirer l'enrichissement, mais le potentiel que peut dégager son exploitation étant devenu énorme, surtout à l'avènement du Web 2.0, cela produit inévitablement l'apparition de requins, voir de mafieux, qui profitent de la naîveté des « sauvageons 2.0 », enfin certains le font quand même volontairement et avec une certaine fierté.

Nombre d'usagers du P2P en France



Le virus de la chasse aux « pirates » permet donc, à tord ou a raison, c'est selon, de favoriser de nouvelles techniques de téléchargements, le frère jumeau du P2P a muté en direct Download ( Megaupload – y en a d'autres ) et à travers sa création il nous donne l'occasion de se pencher sur son modèle économique, car oui, il en est un, ce qui doit doublement énerver les chasseurs puisque auparavant ils ne se contentaient que de mettre simplement à disposition les fichiers sur la toile, l'organisation d'aujourd'hui met en place et favorise toujours le partage des fichiers, sauf qu’aujourd’hui certains peuvent s’enrichir assez facilement et comme un bon patron, il permet à l'internaute de croquer un peu, tout cela avec pour certains un esprit de révolution 2.0 dans un coin du cerveau.

Demain le virus continuera de pourchasser les « sauvageons 2.0 », ces derniers devraient sans doute dans le futur adopter des P2P cryptés, des réseaux « anonymes » ce qui ne manquera pas d'augmenter son potentiel d'une part et de l'autre comme pour le VPN, il y aura sûrement nombres de requins et autres mafieux, ce qui du coup permettra également de favoriser et d'intensifier le développement de la répression, à moins d'adopter la légalisation des fichiers avec une contribution justifiée pour les ayants droits, car d'un côté comme de l'autre il y a une part de tord et de raison, enfin pour ma part je vois ça comme cela, dans leur opposition on peut même y voir quelques similitudes....

toujours est-il qu'ils nous font Tous bien chier, le « sauvageons 2.0 » devrait arrêter maintenant de faire monter en épingle des lois répressives qui ne font qu'appauvrir nos démocraties, ils devraient plutôt faire entendre leurs voix et militer pour une utilisation saine de l'espace web sans pour autant se croire au pays du far web et se prendre pour un cowboy 2.0, car en finalité ils ne valent pas mieux que ceux qu'ils combattent.

L'internet social

Cela fait maintenant 10 ans que l'adsl est apparu, et il aura fallut patienter autant d'année pour voir l'apparition d'un tarif « social » internet, certains se féliciteront d'être les premiers à l'avoir fait, ce qui ne manque toujours pas de nous faire rire, tout comme le tarif « social » retenu...23 roros et l'insoutenable suspense quand à l'opérateur désigné, Orange, j'ai fait un rapide comparatif d'offres et tout de suite on peut s'apercevoir sur le lien ( attention prépare ton mouchoir ça va piquer un peu les yeux ) de la diversité tarifaire notamment la première offre, d'Alice, AliceBox Initial à 9,99 roros en dégroupage partiel ( largement suffisant pour se faire pirater sa box ) et 19,98 en dégroupage total, chez OVH je tombe sur l'offre no box à 19,96 et Auchan Box Fibre pour 19,90, je rajoute l'offre de mobile au tarif social de Free à 2 euros par mois ( 1H + 60 sms ) et j'obtiens mon tarif social personnalisé, néanmoins Free n'est pas l'opérateur inclus dans le label « tarif social mobile » ce qui ne manquera pas d'attirer notamment l'attention des pauvres et des titulaires du RSA d'une part et un certains nombres de clients pour les autres, une bonne claque tarifaire, de toute façon même s'il ferait la démarche pour obtenir le label « tarif social mobile » il ne serait pas retenu.

Le forfait mobile + internet social qui l'est courant de nommer "Racket Super Arnaque" s'élève tout de même à 33 euros par mois, ce qui pour un titulaire RSA est une somme non négligeable à imputer sur le forfait des « cancéreux précaires », au regard de ce qu'est le tarif social de ce gouvernement, je me demande s'il ne le font pas exprès, toujours est-il qu'il faut remercier une nouvelle fois Free, car après avoir permis la démocratisation de l' internet en France, il prouve une nouvelle fois leur visionnaire efficacité.

Sinon la politique du développement numérique en France est à la traîne


La situation des déploiements FTTH/FTTB en Europe et dans le monde













La copie Privée : French Tax addict

Créer à l’origine en 1985 en France pour compenser la perte de revenu occasionné par la copie d’œuvre que l’utilisateur pourrait effectuer avec son pack vierge et autre support disque ( 2001 CD DVD ) clef USB ( 2006 ) et ta tablette multimédia ainsi que ta boxbox pour surfer ( 2011 ) , la loi permet en effet de copier les œuvres sur son support adoré et pour son usage privée, pour cela est appliqué une taxe fixé par barèmes ( lien ), cette redevance est géré par la sorecop qui se charge de la répartir et sur les 100 % collecté, 25 % sont destinés a soutenir la filière spectacle du monde de la culture, le reste est réparti suivant les différents ayants droits.

Les derniers chiffres datant de 2010 nous apprennent une collecte de 189 Millions de Roros dont 47 sont consacrés à soutenir la filière artistique, ce chiffre est tellement élevé que cela a permis à la taxe de devenir N°1 de la taxe copie privée en Europe, c’est là que la Cjue et le conseils d’état interviennent, car au fil du temps de la monté en puissance de la collecte, celle-ci a également favorisé le vent de la contestation dû au fait que ce système est totalement déséquilibré, le tribunal de Nanterre a effectivement rendu un verdict qui va dans ce sens, la cour des comptes a également jeté un œil en 2010 sur le dysfonctionnement de cette répartition.

La copie Privée : French Tax addict




Ces dysfonctionnements dans les barèmes et la répartition font qu’il était quasiment obligé de se pencher sur son cas, un consensus de gauche comme de droite pour revoir la copie de cette loi, c’est là que la nouvelle loi n° 2011-1898 du 20 décembre 2011 arrive avec son lot d’aucune modification à la loi d’avant, celle-ci existe pour permettre l’avènement d’une nouvelle loi incluant les nouveautés, le temps sans doute de faire émerger deux trois bonnes idées.

Et elles ne doivent pas manqués, car le fond de cette loi, bien qu’elle puisse faire vomir bons nombres de « sauvageons 2.0 », reste malgré tout importante dans sa conception, sauf bien sur avec la version actuelle de cette loi qui il est vrai, est complètement déséquilibré voir injuste pour certain côté, et il y a forcément en ces temps de « je veux acheter Français.com » des solutions adaptées pour permettre un retour et à la création d’une loi équilibré, les taux et les barèmes sont tellement disproportionnés que même un bon nulos en math y verrait les solutions aux problèmes, de plus les discours pour sauver la filière artistique du monde sauvage de la piraterie mettent tellement l’accent sur le fait de favoriser et sauvegarder la création et les créateurs que les 25 % actuellement en vigueur risque d’être nettement insuffisante pour satisfaire ces envies de « je veux sauver la création et les créateurs.fr »

En attendant toi aussi joue à calculer ta taxe pour copie privée

Dans un contexte particulièrement riche et chargé, il est vrai qu'il est l'heure des bonnes orientations et des choix car tout comme le reste, le numérique est un facteur important pour la démocratie







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Thorium : la nouvelle voie de l'énergie nucléaire

Du nucléaire propre ?

Thorium : la nouvelle voie de l'énergie nucléaire

Mise à jour du 8 01 13 :

Dossier interactif CNRS sur le devenir du nucléaire des futures générations de réacteurs de type 4 et des centrales à base de thorium

Découpe du futur tokamak ITER
Découpe du futur tokamak ITER

Réserve uranium 2007



Des réacteurs à « sels fondus » une autre alternative de produire de l'électricité nucléaire

Dans le futur sera t-il possible de produire de l'électricité nucléaire autrement qu'avec de l'Uranium ?



D'après de nombreux experts sur les usines à fission, la technologie actuelle, celle qui est exploitée, n'a pas été sélectionnée sur des critères de sûreté, ni sur une gestion accrue des déchets, ni pour des questions d'efficacités et si certains scientifiques mettent en avant les lacunes des centrales nucléaires au profit d'autres types de production, plus sur et plus « propre » c'est aussi parce que le dernier évènement de Fukushima au Japon leurs donnent davantage raison, de cette raison collective ( scientifiques, ingénieurs, techniciens, citoyens, certains politiciens ) il peut naître une nouvelle voie à la gestion et à la production de l'énergie nucléaire, présenté depuis plusieurs années comme une excellente alternative à l'Uranium, l'exploitation du Thorium pour l'énergie nucléaire présente de nombreux avantages notamment celui de satisfaire tout le monde ( enfin presque ).

Depuis Fukushima, les zones à risques des centrales sont donc davantage mise en avant, en France l'ASN vient de publier son rapport et ces recommandations, notamment sur la création d'un centre de gestion de crise répondant  au situation de catastrophe, mais aussi d'une Force d'action Rapide Nucléaire, des mesures supplémentaires visant à renforcer les piscines sont aussi suggérées,  malgré tout de nombreux scientifiques et experts dans le domaine de l'atome mettent davantage en avant les lacunes des caractéristiques fondamentales des centrales actuelles, car s'il on peut bénéficier de dispositif, de moyen, d'hommes capables de réagir rapidement face à des situations d'urgences, personnes ne pourra sans plaindre, cependant en partant du principe que ce sont les caractéristiques des centrales elles-mêmes qui font défaut, la réactivité face à l'urgence ne changera pas grand chose... avec des centrales de type « Génération IV » à base de Thorium beaucoup de scientifiques portent le caractère sécuritaire de ces nouvelles centrales, le résultat désastreux aurait été sûrement différent avec ce nouveau type de centrale....

Fukushima
Fukushima

en effet depuis plusieurs années beaucoup de scientifiques et d'ingénieurs planchent sur de futurs réacteurs,  le concept du réacteur au sels fondus a d'ailleurs été évalué et retenu au sein du Forum International Génération IV, ces experts ne proposent pas de retourner à  l'age de la bougie ( argument répandu que l'on retrouve chez les conservateurs-lobbyiste-etc...) mais offre à travers leurs études une alternative plus sérieuse, des réacteurs « génération 4 », car  les évènements passés de la fusion de Three Mile Island en 1979, de l'explosion de Tchernobyl en 1986  répondant à un dysfonctionnement humain et matériel n'ont pas servit à garantir les aléas d'origine climatique de Fukushima en 2011 et bien avant les évènements du Japon, aux USA début 2000, on réfléchissait déjà sur une nouvelle génération de réacteurs, avec pour objectif d'éliminer deux défauts :

la voracité en uranium des centrales
la gestion de la production des déchets radioactifs


Exemple d'un réacteur au Thorium
Exemple d'un réacteur au Thorium


ce qui tend à prouver et renforce la nécessité de développer une nouvelle façon de produire de l'électricité nucléaire, plus propre, plus sur, avec une gestion maitrisé des déchets radioactifs, le cas échéants, car si le consommateur lambda ce focalise en priorité sur la gestion de sa facture, pour bons nombres de personnes la sécurité ( et sa maintenance ) de tel réacteur et la production de déchets radioactif restent et resteront un souci, ce qui pour des raisons environnementales et pour des questions d'intérêt public sont de toutes façon des questions qui méritent un débat de fond, de plus l'épuisement des énergies fossiles, qui ne devraient plus représenter que 40 % de la production énergétique dans environ une quarantaine d'année, c'est à dire demain, reste elles aussi une source de préoccupation, l'Uranium  fait l'objet de beaucoup d'attention depuis plusieurs années, bien qu'il y est pas mal de controverse à ce sujet les nombreuses études des ressources convergent souvent sur un pic de production aux alentours de 2020-2030 avec un déclin prononcé pendant les années 2050-2100

thorium securing the resources

Uranium Resources and Nuclear Energy


Au delà des accidents des centrales, l'orientation d'une nouvelle stratégie énergétique doit dès maintenant être à l'esprit et malgré certaines réticences et l'entêtement de certains pour préserver la pérennité d'une technologie qui certes ne contribue pas à alimenter le Co2 certes elle à fait ces preuves, mais elle montre également des limites et de nombreuses lacunes...la voie de l'ère du Thorium ( voir d'autres également ) semble particulièrement envisageable et pour les excités de la bougie, l'idée du Thorium 232 est un projet qui a déjà vu le jour.....à titre expérimentale, en effet en Juin 1965 les chercheurs d'Oak Ridge ont mis au point  un prototype à sels fondus dénommé MSRE ( Molten Salt Reactor Experiment ) celui-ci  fonctionna durant 13000 heures et ce sans présenter de lourd dysfonctionnement, cette réussite pris fin lorsque les ingénieurs d'Oak Ridge, qui étaient en train de réaliser les maquettes d'un réacteur de 1000 mégawatts, ce sont vu couper leurs budgets de fonctionnement par l'ACE ( Atomic Energy Commission )  mais « l'acharnement thérapeutique » de quelques laboratoires, du Japon en passant par les USA et en France, au CNRS de Grenoble ont permis de faire évoluer le concept avec le tracer d'un nouveau réacteur de 1500 MW, sûrement plus abouti et plus fiable que celui espéré en 1965......en parallèle le Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de Grenoble met en évidence ( et ce depuis pas mal d'années ) à travers  plusieurs publications d'études ou d'articles, l'intérêts que portent certains scientifiques au projet de réacteur à base de Thorium :

Nucléaire : un concept innovant les réacteurs à sels fondus
                 Concept de réacteurs à sels fondus en cycle de Thorium sans modérateur
                 Le Cycle Thorium en Réacteurs à sels fondus peut il être une solution au problème énergétique du 21 eme Siécle ( juin 2008 )


TMSR NM Thorium




un sirop de sel fondu vs de l'eau sous haute pression 

Thorium : Notre nouvel ami
Thorium : Notre nouvel ami


 Le Thorium : La nouvelle voie du combustible nucléaire ?

Le Thorium 232 ( nouvelle pépite ? ) est un minerai ( la thorite ) qui bénéficie d'une bien plus grande abondance ( 4 fois plus abondant que l'uranium ) que notre « cher » Uranium 238, en effet les ressources bénéficient de grand gisements, notamment en  Bretagne, en Australie, en Inde, en Turquie, au Brésil, en Norvège et au USA  et l'on retrouve de la monazite (  un phosphate de thorium et de terres rares, principal minerai de thorium ) en Afrique, en Antarctique, en Australie, en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud


découvert en Norvège sur l'ile de Lovoy ( Lien Wikipédia ) puis identifié en 1828 par le chimiste suédois Jöns Jakob Berzelius, c'est en 1898 que la française Marie Curie et le chimiste allemand Gerhard Carl Schmidt ont découvert la radioactivité du Thorium.
Le thorium se désintègre bien plus lentement que les autres matières radioactives, les rayonnements alpha émis ne peuvent pas pénétrer la peau humaine et malgré sa faible radioactivité, sa radiotoxicité est bien connu, notamment en cas d'ingestion ou d'exposition à un aérosol.

Le Thorium est déjà exploité pour divers projets industriels, notamment :

électrode, cathode
verres optiques
manchon à incandescence
utilisé dans l'industrie électronique comme détecteur d'oxygène
utilisé en chimie comme catalyseur dans la transformation de l'ammoniac en acide nitrique

Mais également :
projet Amster EDF



Une source potentiel d'énergie non négligeable :
pourrait ainsi fournir plus d'énergie que l'uranium, le charbon et le pétrole réunis
potentiel important pour une nouvelle filière de réacteurs nucléaires surgénérateurs

D'autres projets ont mis en évidence la capacité du Thorium

D'après  les ingénieurs les réacteurs à sels fondus offrent beaucoup davantage, que ce soit en terme de prolifération ( le Thorium se transforme Dans le réacteur en Uranium 233 ) pour des questions de ressources (  4 fois plus abondant que l'uranium et possédant un haut rendement, 40 % au lieu de 33 actuellement ) ou pour une meilleure gestion des déchets ( ce type de réacteur possède un profil régénérateur recyclant sans cesse son combustible ) et avec le retard de ces dernières années, la principale préoccupation reste le matériel capable de résister sur de longue période, la température de ce type de réacteur est nettement plus élevée que dans un réacteur actuel ( 800 ° au lieu de 320 ° ) et il reste le souci combiné des effets de radiation et de corrosion, c'est d'ailleurs ces défauts d'existences qui ont permis d'abandonner les projets des années 50 ( REP expérimental américain de Shippingport (Pennsylvanie), le HTR de Fort St. Vrain (Colorado) et le THTR allemand ) au profit de l'uranium, à noter que les sociétés françaises Sfec et Cerca ont participé à la fabrication du combustible au thorium et ce durant la période de 1975 à 1994  Rhône-Poulenc a produit le thorium comme sous-produit du traitement de la monazite.

De plus les caractéristiques mise en avant ( tout du moins sur le papier ) sont nettement plus intéressante :

Le coeur du réacteur ne pourra plus s'emballer
Les risques d'explosion ou de dégradation sont écartés
Plus de pression à 155 bars évitant ainsi l'ouverture d'une brèche et libérant le liquide de refroidissement et les produits radioactifs
Plus de problème de pompes électriques de refroidissement évitant ainsi aux réacteurs de rentrer en fusion lors d'une panne
la capacité de conception d'un réacteur fonctionnant au Thorium présente également un autre précieux intérêt, celui de recycler son combustible, ceci permettant d'éviter le lourd fardeau des déchets radioactifs des réacteurs actuels, de plus lors de la fission, le Thorium produit 10000 fois moins d'éléments « transunariens »
Moins de casse-tête en matière de sûreté
Moins de risque de prolifération ( avec les neutrons le Thorium se transforme en Uranium 233 et 232 )

Après les neuroSciences Ce sont sans doute les neutroniciens qui vont avoir le zizi tout dur

Les interviews extrait du dossier Science & vie de Novembre 2011 "Nucléaire sans uranium c'est possible"

N° 1130 Science & vie


les secrets du réacteur à sels fondus


les secrets du réacteur à sels fondus


« Victor Ignatiev ( Physicien à l'institut de Kurchatov ( moscou )

« Le réacteur à sels fondus au Thorium Coche toutes les cases de garanties de Sûreté »   

« Madame Merle-Lucotte Elsa du laboratoire de physique subatomique et de Cosmologie  ( LPSC ) de Grenoble :

Ce dispositif permet d'adapter sans cesse la quantité de combustible présent dans le circuit, alors que le coeur de nos réacteurs actuels doit contenir dès le départ une énorme réserve de Réactivité....

Réactivité ( et sa lointaine cousine volonté ) , c'est sans doute ce qui manque encore aujourd'hui et même avec un Fukushima dans le circuit.


Comme évoqué ci-dessus, les recommandations de l'ASN seront nécessairement coûteuse et pas effectif avant 2018, et s'il y a investissement massif à réaliser c'est bien sur l'avenir de nouvelles centrales, il y a d'ailleurs d'autres types centrales que le projet de réacteur à sels fondus (RSF) à base de Thorium, comme :

les 6 projets alternatifs au nucléaire

–  Réacteur rapide refroidi au sodium (RNR-Na)
–  Réacteur rapide refroidi au gaz (RNR-G)
–  Réacteur à très haute température (RTHT)
–  Réacteur refroidi `a l’eau supercritique (RESC)
–  Réacteur rapide refroidi au plomb (RNR-Pb)


Pourcentage des inventions climat brevetées dans le monde


les exemples sont donc assez nombreux , et en ces temps de made in French addict il serait sûrement judicieux de porter en travaux un prototype à titre expérimentale....pour l'heure depuis le 25 janvier 2011 c'est la Chine ( l'académie des sciences de Shangai a lancé un programme de 250 millions de $ sur un concept à base de Thorium ) qui mise sur ce concept car l'expansion économique de ce pays apporte une grande demande de consommation en électricité, l'origine d'exploitation était essentiellement tournée vers la production de charbon, mais pour des questions d'environnements et par souci de préserver les ressources en charbon, en gaz, et d'hydraulique, la question du nucléaire fut porter comme une évidence pour alimenter les besoins des 1.2 milliards d'habitants, le développement de plusieurs centrales sont donc en cours, comme la centrale de Qinshan qui aujourd'hui évolue dans sa troisième phase. 

Cycles uranium et thorium en réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium
Cycles uranium et thorium en réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium


L'Inde également ( 1 2 3 ) qui bénéficie d'un grand potentiel de ressource et possède une expérience grâce à son programme de développement du nucléaire, l'intérêt du Thorium pour l'Inde est évident puisque la ressource est abondant, la seconde raison c'est que ce pays est obligé d'acheter de l'uranium à l'étranger pour faire face à des périodes de pénuries comme en 2008 ( lien Pdf IFRI page 17 ),  la Suède en 2010 a également entrepris  le concept d'une quatrième génération de réacteur au plomb ( pouvant  ouvrir la voie au Thorium ou Plutonium )  dans le cadre de son renouvellement de parc nucléaire, peut-être également pourrait-on voir apparaître un projet européen ( comme le Projet European Fast Reactor (EFR) réunissant plusieurs sociétés de différents pays et permettant la réalisation d’un réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium ) misant sur un futur développement de politique énergétique, inspiré du projet Desertec exploitant l'énergie solaire situé au Maroc et alimentant une partie de l'Europe, un programme de financement Européen pour développer le futur de l'électricité nucléaire à base de Thorium, garantissant pour les générations futures et les citoyens européens une indépendance énergétique maîtrisé, « propre », sans souci de ressource, de sûreté, d'environnement, des centrales compatibles développement durable.

part du nucléaire dans la production d'électricité en Europe


L'EPR ( 1600 MW ) : présente t-il un intérêt ?

En partant du principe assez basique que ces types de réacteurs sont dans la lignée de ces prédécesseurs tout en sachant que ceux-ci présente une architecture aux lacunes évidentes et souvent décriées, ont peut toujours se poser la question du développement et du financement de tel projet. 
Un exemple :
Les gaines entourant le combustible du « nouveau réacteur » sont toujours en Zirconium....matériau bien connu pour sa fabuleuse capacité à aggraver la situation en cas de panne du refroidissement du coeur


Le super Phénix prendra t-il son envol ?

Nom de code Astrid, sa construction doit débuter en théorie en 2017 dans le Gard, le super Phénix – réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium – est issue d'une technologie ne présentant pas toute les garanties en terme de sécurité et de sûreté, condition à priori sine qua non pour développer de tel projet.

La France actuellement n'est pas la seule à vouloir développer ce projet ( Chine, Angleterre, Russie, Inde, Japon..) basé sur cette idée, celle-ci a d'ailleurs fait l'objet de nombreux incidents, notamment le réacteurs Français Phénix ( entre 1989 et 1990 le réacteur connu 4 arrêts d'urgence automatique ) , les prototypes PFR ( UK ) et Monju ( japon ) tellement performant qu'il a du être arrêter durant 15 ans.

Pourquoi ce super Phénix ( astrid ) présente t-il autant de risque ?

La réponse se trouve sans doute là :

« Jean Couturier Directeur adjoint de la sûreté des réacteurs à l'IRSN : Si son combustible perd le contact avec le sodium dans lequel il baigne ( à la suite d'une bulle de gaz, d'une fuite ) la réaction en chaine s'accélère – à l'inverse des réacteurs actuels qui eux s'éteignent »

En sommes le Sodium brulant à l'air libre il réagit violemment au contact de l'eau, ceci ajoute donc un risque chimique au risque nucléaire.


L'électricité nucléaire en chiffres : 

432 unités nucléaires réparties en centrales – 83 %  sont des réacteurs à eau légère ( pressurisée ou bouillante ) dans les 30 pays nucléarisés 27 en possèdent un

la France et la filière électronucléaire  :
2% de la richesse national ( 33,5 milliards d'euros )
58 réacteurs à eau pour un investissement de 77 milliards d'euros
La France a produit en 2010 410 millions de MWh d'électricité (ou 410.000 GWh) avec le nucléaire  
La France est au deuxième rang mondial, derrière les Etats-Unis  et devant le Japon
La France est avec 74,8% de son électricité obtenue grâce à la fission de l'atome, le pays le plus dépendant
de ce type de production
Avec 19 centrales et 58 réacteurs, la capacité totale du parc nucléaire français est de 63.000 MW (unité de puissance, à différencier du MWh, une unité de production)
Aux Etats-Unis, la part du nucléaire est inférieure à 20%
Le prix du kWh en France pour les particuliers (9,94 centimes d'euro)
La moyenne des 27 membres de l'Union est de 12,75 centimes d'euro.
La facture d'électricité moyenne pour un ménage est de 450 euros par an en France, contre 850 euros en Allemagne

Bilan électrique français

répartition de la consommation d'énergie primaire
part de renouvelables dans la production électrique















Répartition des différentes sources d'énergies utilisées pour fournir de l'électricité





















Le coût  la sortie du nucléaire : les batailles des chiffres

Nous sommes aujourd'hui face à de nombreux scénarios, les nombreuses études, orientées ou pas, montrent que le coût sera forcément élevé, l'étude de la cour des comptes rendra son rapport le 31 janvier 2011, celle-ci nous donnera peut-être une meilleure indication de l'état des coûts de construction, de maintenance, de démantèlement, de recherche, d'exploitations,  etc...


La tribune : Nucléaire le rapport qui va jeter le trouble dans la campagne



Dans l'immédiat moultes études ou avis avancent des hauteurs de chiffres qui vont de 750 milliards à 220 milliards ( pour une sortie total du nucléaire ) 750 milliards c'est ce qu'avance prudemment l'article du Figaro, nous passons à 430 milliards avec une estimation ( suivant les scénarios ) de UFE, puis nous fleurtons avec les 400 milliards, c'est en tout cas le chiffre que nous dit Monsieur Henri Proglio, ensuite par l'intermédiaire de Global Chance, l'étude fait des estimations oscillant entre  394,8 et 430,5 milliards d'euros pour une sortie total du nucléaire en 2031, là maintenant nous allons naviguez vers les 220 milliards d'euros pour une étude des échos - Institut montaigne ( pour une sortie totale de l'atome )  et de 125 milliards d'euros pour le scénario d'une sortie partielle visant le mix énergétique à 50 % au lieu de 80 % actuellement.
Bref c'est quand même le dawa.


thorium the next generation of nuclear power
L'accord programmatique signé entre le PS et EE-les verts prévoyant de fermer 24 réacteurs sur 58 est une bonne nouvelle, mais il reste néanmoins la nécessité d'une part de le chiffrer et de l'autre de développer une nouvelle ère du nucléaire, le combustible au Thorium 232 semble remplir toutes les conditions pour garantir un développement "sain" de l'électricité nucléaire, nettement plus sain ( dans le sens large du terme ) que nos centrales actuelles


Alexis de Tocqueville [ il faut une science politique nouvelle à un monde tout nouveau ]



Sources et liens :

Exemple et explication video du Reacteur de type IV

 

Thorium Remix 2009 


LFTR in 5 Minutes - THORIUM REMIX 2011




Thorium Energy Future